Aujourd’hui, on m’a demandé de prendre la parole et de partager mon expérience sur le lait infantile que j’ai choisi pour Lyanna : comment je l’ai choisi, pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre, mes convictions et mes attentes.
Je me livre et je vous partage tout ça. Comme toujours. Vous êtes nombreuses à m’avoir posé ces questions auparavant, alors ça tombe très bien que je sois amenée à en faire un récit général.
Ma première conviction était que le meilleur lait pour mon enfant serait le mien.
Pourquoi tous les animaux se dévoueraient pour leur bébé et pas moi ? Moi, l’humaine. La nature m’a permis de réussir à allaiter, alors je l’ai fait, nuit et jour, sans relâche, pendant huit mois. J’ai fait quatre mois au sein et quatre mois au tire-lait, car Lyanna s’ennuyait vite et il était plus facile de lui coller un biberon que mon sein. Oui, soyons honnêtes ici, c’était plus simple, car Lyanna était trop curieuse, partait dans tous les sens, à tout regarder. Suivre ses mouvements avec un biberon, facile ; avec mon sein, impossible !
Pour autant, j’ai continué de tenter de lui donner le meilleur selon moi, en tirant mon lait et en lui donnant dans le biberon.
Cela n’a pas été sans fatigue, sans motivation, sans cette pensée en tirant mon lait : « Mais on dirait une vache ! » Parfois, je me suis sentie moins « sexy », mais, pour autant, ma plus belle satisfaction, le sentiment le plus fort en termes de fierté était le moment où je donnais mon lait à mon enfant.
Si je n’avais pas pu, pas réussi, cela n’aurait pas été grave, car j’aurais tout essayé. Une chance, cela n’a pas été un calvaire, mais un pur bonheur. Je vous le redis : avec beaucoup de fatigue et beaucoup de temps dédié à l’allaitement. Mais un bonheur pour moi.
J’ai aussi eu cette chance : Lyanna n’a jamais eu de souci particulier avec la digestion, les reflux, le RGO et j’en passe. Elle a une sorte de souci avec son clapet, mais cela n’a jamais été un calvaire comme beaucoup de mamans peuvent en subir, avec des cris, des pleurs, des nuits blanches… Nous, non, c’était vraiment génial. Vraiment, je sais que c’est une chance que de passer à côté de ces soucis.
Après huit mois, j’avais moins de lait, Lyanna avait fait sa diversification alimentaire et je lui donnais donc bien moins de biberons. J’étais prête à laisser l’allaitement et à passer au lait infantile en poudre.
Beaucoup de questions, beaucoup de recherches : je vous avais présenté mes marques favorites à plusieurs reprises. Un point commun à elles toutes : LE BIO, et françaises !
Peu importe ce qu’on en dit, le label bio était clairement un indispensable pour moi.
L’agro-alimentation malmène ces pauvres bêtes et cela se répercute sur la qualité de leur lait, et donc sur notre santé. Le fait que leur lait soit bio et leur alimentation contrôlée était un critère clairement obligatoire pour moi ; pour nous. Eh oui, Thib me rejoint sur ces sujets.
Pour ma Lyanna, on veut le meilleur. Quitte à le payer plus cher ; selon les produits divers et variés. Mais, bon, c’est ça d’avoir un enfant : on le passe en priorité, et on gère avec ce qu’il nous reste ensuite.
Au-delà du critère bio, j’ai toujours fait attention à la provenance des laits que j’achetais. J’ai pu découvrir il y a peu le lait Biostime, bio, sans huile de palme (eh oui, certains laits en contiennent) et surtout français de Normandie ! Autant vous dire que ça ne relève pas du détail. C’est vraiment une donnée importante dans mon choix.
Mon but :
donner à Lyanna le lait le moins traité possible, issu de vaches françaises.
Vous allez d’ailleurs me demander : mais pourquoi Biostime, pourquoi cette marque ?
Découverte il y a quelques semaines, la marque m’a séduite. Ses recherches, sa façon de penser, ses messages, sa composition : tout m’a plu !
Les effets sur Lyanna :
testés et approuvés !
La formule des laits infantiles Biostime s’inspire de l’aliment idéal et naturel du nourrisson : le lait maternel. Les laboratoires Biostime tentent de s’approcher au plus près, et d’une façon des plus encadrées, des molécules présentes dans le lait maternel. Oui, j’ai bien tout lu avant de lui donner et de vous en faire un retour !
Le lait vient de Normandie, et plus précisément d’Isigny-Sainte-Mère.
Bref, je ne sais pas vous, mais, moi, ça m’a complètement plu !
D’ailleurs, en grande voyageuse que je suis, j’utilise toujours du lait en poudre. Eh oui, j’en ai besoin encore par moments ! Comme aux États-Unis – je vous l’avais confié dans mes vlogs –, où c’est difficile pour moi de faire confiance à l’alimentation, vu qu’ils sont les créateurs des antibiotiques, OGM et j’en passe.
Nous avons donc emporté, et nous emportons dans ce genre de cas, notre boîte de lait en poudre bio, et, maintenant, la marque Biostime (que j’avais testée plusieurs jours sur Lyanna avant de l’emporter).
Ce qui est pour nous, encore une fois, la meilleure solution. Oui, je sais que je peux emporter mon lait dans les aéroports. Même si c’est plus de 100 ml, ça passe aux contrôles et c’est bon. Mais bon, parfois, on aime bien la rapidité dans les moments transports en commun. Et surtout, là, je n’allais pas emporter du lait pour des biberons matin et soir pour quinze jours. Niveau poids, on n’aurait pas été au top ^^. Alors, notre meilleure solution était bien celle du lait en poudre.
Quand je dis la meilleure solution, je parle de notre avis, pour notre enfant, avec nos convictions. Ce que font les autres parents, jamais je ne m’en mêle, et, pire, je ne regarde même pas. Si on me demande mon avis, je le donne. Sinon, je le garde pour moi ; pour Thib et moi. Après, c’est normal de se demander comment fait celui d’à côté. Pour autant, chacun ses choix, selon ses convictions et ses recherches.
Quelqu’un qui ne fait pas comme moi ne fait pas mal, moins bien ou avec moins d’amour, non, il fait juste comme il peut, avec les idées, les moyens et les informations qu’il a, et les recherches qu’il a pu faire.
On a tous une mission commune, bien qu’on la mène différemment : on veut tous le meilleur pour notre enfant. J’en suis convaincue.
J’aimerais bien avoir vos façons de faire à vous, votre façon de voir les choses. Je ne vous demande pas votre avis sur ma façon de faire, ça, non, lol. Je veux juste échanger sur nos façons de faire en général : qui fait quoi et comment. Avec un grand cœur pour toutes nos façons à toutes !
Des bisous,
Coucou, je suis un peu désemparée face aux compositions des laits infantiles. Quand j’étais enceinte, je me disais que j’allaiterais contre vents et marées, que rien ne me ferait changer d’avis. Mais je n’avais pas anticipé le manque de lait. Ma fille a eu des petits soucis dès la naissance, jaunisse durant le séjour à la mat’ (donc très peu de tété) ensuite RGO (l’enfer) l’épuisement a fait que fortement et rapidement diminuer ma production de lait, ma fille ne prenait que 16g/jour. J’ai allaité 2mois puis j’ai arrêté, elle ne prenait plus sein, rien n’en sortait, ça a été horrible (j’ai tt tenté : tisane, galactogyl, tire lait électrique, à la main, massage, compression, j’ai même fait venir une conseillère en lactation de l’IBCLC).
J’ai pleuré et j’ai arrêté.
J’ai fait part au médecin, pédiatre de mon souhait de ne pas donner de lait de vache… Mais c’était un refus catégorique de leur part, le papa a préféré leur faire confiance ;(
Ma fille à 5mois, je passe tranquillement sur un lait BIO (Babybio), mais je ne suis toujours pas sereine à l’idée de lui donner du lait de vache.Je sais que Babybio à une gamme au lait de chèvre… Je commence la diversification dans quelques jours.
Est ce que tu sais ou je pourrais trouver des infos sur le lait végétal infantile ?
Merci.