Partir
Le coeur est lourd, parfois dans la culpabilité, parfois dans la libération, parfois dans l’appréhension, parfois dans la confiance, parfois dans …
En 2015, nous avons fait nos premières vacances en Corse, 15 jours incroyables, en Amoureux, rejoints par des amis la dernière semaine, on a profité de fou. Mon mari est tombé amoureux de cette nature, ce décor. Moi, j’ai toujours aimé visiter, voyager, bouger, j’étais bien, les gens souriants, heureux, j’me sentais comme dans nos voyages : Bien, mais avec un + surement aussi influencée par mon Thib qui était littéralement amoureux !
Thib a commencé à me dire « on devrait venir vivre ici, y’a tout ce qu’on aime, tout ce qu’il nous faut ». On venait d’acheter à Sombernon (un an auparavant), pour être plus proche de mes parents, et là, il me parle de partir vivre sur une île. Alors, oui j’ai toujours dit qu’un jour je partirais, j’avais annoncé très jeune qu’à 18 ans j’irais vivre aux Etats-Unis, j’avais pour projet de partir vivre à Malte, oui, mais là, c’était un rêve que je ne me sentais pas de vivre à ce moment, en 2015.
Et puis, les années ont passé, les conflits familiaux ont vraiment été plus intensifiés, les déceptions aussi se sont enchainées, on avait tout quitté (nos amis qu’on voyait toutes les semaines pour ne pas dire tous les jours) pour se rapprocher de personnes qu’on ne voyait au final « jamais ».
NOUS devions aller voir mes parents, et on l’a fait, mais c’était toujours des conflits, des problèmes, des disputes, j’ai commencé à prendre des distances, qui ont engendrées des déceptions de leur côté : comment ça elle prend ses distances alors qu’on est ses parents.
Oui des parents, mais ce mot ne pardonne pas tout, n’autorise pas tout, et encore moins le manque d’amour et de considération.
Je suis enfin tombée enceinte, j’ai commencé à y aller toutes les semaines pour leur faire plaisir, assurer le rôle qu’ils voulaient que je tienne depuis des années, me disant, « je dois le faire ».
Et ça me faisait plaisir de voir mon père avec Lyanna, ma mère heureuse de la chouchouter, la dorloter.
La réalité aussi, c’est que je me contentais de peu, comme toujours. J’ai pris le moindre moment avec eux comme un précieux instant à saisir.
Seulement, j’ai continué de me mettre en difficulté, pour eux. Pensant qu’un jour ils viendraient nous voir à la maison, comme on se l’était imaginé en venant vivre à 1h15 de chez eux.
Mais… ils ne sont pas venus. Je m’y faisais, je prenais ce rythme d’y aller toutes les semaines.
Puis comme chaque déclic, une fatigue trop prenante un jour, et j’ai dit stop…
Quand j’y allais avec Lyanna (et Thib s’il ne bossait pas), nous n’étions pas la priorité. On se retrouvait pour manger, mais le reste du temps je n’avais pas d’aide, ma mère faisait la sieste avec Lyanna, et quand elle se réveillait, je gérais, comme à la maison quoi. Mon bébé dort je bosse, mon bébé est réveillée je suis avec elle.
Donc comme à la maison, je jonglais entre mon bébé, et mon blog. Je me souviens de ce jour là, ce jour où j’ai pris nos affaires et je suis partie de chez eux sur un coup d’énervement.
Lyanna avait 9 mois, elle voulait marcher, j’avais besoin d’avancer sur cet article, sur mes emails.
Et vous savez ce sentiment, quand on n’a pas d’autres solutions, on gère sans se poser de question, mais dès qu’on pense avoir une possibilité annexe on compte dessus, et quand ça n’arrive pas, bah ça nous contrarie, alors que normalement on gère très bien, et c’est fluide, c’est parfait.
Et bien là, j’avais « besoin » d’eux, et comme d’habitude, ils n’étaient pas là, ils s’occupaient du jardin, du ménage, de bricoler, et pas de passer du temps avec mon enfant pour que je bosse en journée, et pouvoir me reposer le soir.
Alors j’me suis demandée : mais pourquoi t’es là, pour qui, ce but de leur faire plaisir est-t-il plus important que ce dont moi j’ai besoin, la difficulté que je me mets de ne pas être chez nous, dans notre environnement, et sereine car c’est mon quotidien de tout gérer de front.
Ce jour là, c’était de trop, toujours pas d’aide, j’y passais une vie, alors autant être chez nous, dans notre environnement, adapté à Lyanna, avec son papa qui lui me permettait de vraies heures à travailler pendant sa pause, son papa qui voulait la voir, qui était triste de ne pas nous retrouver en rentrant de ses tournées.
J’étais mieux, plus heureuse, pas agacée avec ma Lyanna seule à la maison, que chez mes parents, à penser qu’ils seraient là pour « m’aider ».
Je n’avais pas besoin d’aides, car je gérais très bien seule, mais vous voyez ce que je veux dire, quand on s’imagine avoir quelques heures pour bosser en plus et qui vont nous permettre d’avoir plus de temps avec son enfant en rentrant. Bref, je n’ai jamais connu ça, et même si je m’en fous, quand tu fais tous les efforts pour leur montrer que tu tiens ce rôle qu’ils voulaient que tu aies, et bien à un moment, tu dis Stop.
Les années ont continué de passer, ils ont continué à ne pas venir, ma mère promettant à chaque fois de venir la semaine qui suivait, d’instaurer un rituel pour venir, mais QUE NENNI.
2019, on essaye d’avoir Nathaël, et j’en pouvais plus du traitement, des déceptions de ce test négatif, j’ai des collaborations voyages qui se planifient, dont une en Corse, surprise pour Thib, on partira en mai..
Entre temps (en avril), j’emmène mes parents dans ma collaboration de deux semaines au Mexique.
Première vraies vacances avec eux de ma vie, avion, hôtels, visites, 2 semaines incroyables. De rires, de bonnes humeurs, 2 semaines à se découvrir autrement. Mon père détente, présent, souriant ! Ce fût une révélation dans mon coeur, le Morvan le détruit, il vit dans le passé, c’est vraiment ce qui le fout en l’air et il ne l’admettra jamais, car il vit la vie que ses parents lui ont encré qu’il devra vivre pour qu’ils soient fiers de lui. Cette fierté qu’il aura attendu toute sa vie, en vain, car ils sont partis les deux sans jamais lui dire qu’ils l’aimaient, et encore moins qu’ils l’aimaient pour ce qu’il était, lui. Ils l’ont détruit !
Voilà Mai 2019… enceinte de bébé Nathaël, nous arrivons en Corse. Pourtant c’était pas la plus belle semaine niveau météo, mais Thib, amoureux, m’en reparle : « Mary, viens on vient vivre ici ».. J’ai dit, OUI, pourquoi ? Au fond de moi, je sais… j’espère… retrouver la relation de ces deux semaines au Mexique. Être dans un lieu de vacances, et retrouver un papa détendu quand il viendra. Et peut-être même nous suivra…
J’ai pris conscience qu’à Sombernon, ils (mon papa et ma maman) ne viendraient pas, en 5 ans ils n’étaient (pratiquement) pas venu, alors pourquoi ça changerait ? Je me débrouille seule, tout le temps, pas de grands-parents pour m’aider si j’suis crevée, même au bord d’aller aux urgences ils ne sont pas là, plus nos amis à côté, pas de rencontre ici car nous voyagions énormément donc pas le temps pour créer vraiment des amitiés (puis faut avouer que les Dijonnais, pardon mais… plus fermés cela n’existe pas).
Qu’est ce qui nous retenait au fond ? Juste la crainte de partir loin et qu’il nous en veuille, arf, non, il comprendra… OU pas. Mais dans tous les cas ici, rien ne changera, alors autant partir vivre la vie qui nous fait rêver, moi de partir, Thib de vivre en Corse. Alors partons vivre en Corse ^^
Je ne suis pas de ceux qui ont des projets juste pour parler, quand j’ai un truc en tête, j’y vais. Puis quoi, ce n’est pas brûler notre passeport et ne jamais rentrer (métaphore puisqu’on reste en France hein, donc on retourne sur le continent quand on veut et sans passeport lol).
J’ai dit oui pour aller y vivre, le cadre pour nos enfants, la qualité de vie, le rêve de mon mari. Il subissait depuis des années des conflits dont il n’a jamais fait parti, des conflits que dans sa famille on aurait jamais eu. Si demain je lui demandais d’aller dans un trou en pleine forêt, ou dans un appart à New York/Paris, il le ferait même si c’était le pire endroit pour lui, pour moi il le ferait. Alors c’est oui, et c’est maintenant…
Maintenant ? Oui : appel au comptable, recherches de maisons, de terrains, et nous y voilà, annonçant qu’on a trouvé celui qui nous plaisait et qu’on s’était positionné.
Le regard de mon père s’est fermé, et à ce jour, il ne l’a toujours pas réouvert. 2 ans pour s’y préparer mais rien. Les conflits n’ont jamais cessé, parfois atténué, parfois été de plus belles, malgré nos distances, malgré nos « c’est bon y’en a assez ». Malgré un nouveau Noël à pleurer…
J’ai une famille qui vit dans le conflit, elle a beaucoup souffert dans le passé par leur propre parents, n’élevant pas leurs enfants dans la bienveillance, rabaissant, faisant du mal, des secrets inutiles et du coup blessants.
J’ai toujours su que je serais différente, et je leur ai toujours dit… J’ai toujours été moi, avec mon caractère, pas froid aux yeux, disant merde s’il le fallait, mais suivant toujours les règles importantes où on m’attendait, qu’on m’avait inculquées. J’ai toujours su prendre le chemin de mon coeur, même s’il ne faisait pas partie de ce qu’on voulait m’imposer.
Je me souviens, ma première rébellion, j’étais assez jeune, peut-être 13 ans, on avait des copains qui venaient chaque été dans le Morvan, on était une petite bande de blonds, on passait toutes nos journées ensemble, baignades, vélos, bataille de boue, pétanque, rivière, barrages. Quand ils étaient là, on était qu’avec eux. On s’éclatait TROP ! C’était ouf !
Mais c’était pas des l’oeil de ma tante et ma cousine, on s’amusait trop, et sans elles. C’est clair de ouf, mais elles sont la base même des conflits familiaux, toujours à dire du mal des gens, on ne jouait pas, on les écoutait critiquer tout ceux qu’on connaissait ou alors entendre que j’avais de grosses cuisses (j’ai toujours fait un XS), ou que j’allais finir par grave grossir vu tout ce que je mangeais (j’ai toujours fait beaucoup d’activités sportives), ou encore qu’il fallait que je prenne exemple sur ma cousine très centrée sur les études, pas de makeup, et en jogging toute la journée, désolée mais moi, j’étais cette ado, qui travaillait à l’école ce qu’il fallait pour passer en classe supérieure, mais qui n’était pas une fada des bouquins à les bouffer toute la journée, j’aimais les petits hauts, le trait noir comme les copines, et même j’avais aussi le ticket de métro !
Ah ça oui, moi, Maryline 13 ans j’allais vivre pleinement.
Pourtant, j’ai fait l’amour pour la première fois à presque 19 ans, par amour pour ce mec, et à 20 ans je me mettais avec l’homme de ma vie, mon mari, père de mes enfants. Des relations (amoureuse/sexuelle) j’en ai eu que deux dont Thib, et pourtant, je sortais tout le temps.
Cet été là, ma tante a dit à mon père que j’avais ce fameux ticket de métro… Si vous saviez ce repas, atroce ! Oui les poils ça me gêne, mes copines avaient ça, j’avais fait ça, sans aucune idée derrière. J’ai crié ce jour là, et j’ai fini par pleurer en lui disant « je ne serai jamais « elle », je suis moi, et ça sera comme ça ». Ma maman avait eu les larmes aux yeux m’entendant dire ça, c’était au fond ce qu’elle me souhaitait : d’être moi.
Il le savait, c’était dit « je serai MOI, et rien ne changera celle que j’avais envie d’être » : LIBRE, pas dans leurs cases pré-faites de ce qu’il faut faire pour réussir et être « heureuse », quand je vois leur réaction au bonheur, putain j’ai eu le nez fin à 13 ans…
J’ai redoublé, oui, deux fois, j’ai été jusqu’en licence avec mention, je suis sortie des centaines et des centaines de fois, et j’ai jamais couché pour un soir, je n’ai jamais embrassé un mec en boite comme ça, j’ai pris des cuites de fou et je suis toujours rentrée avec des personnes de confiances, je n’ai jamais touché à la drogue, j’avais beaucoup de potes hommes et je n’ai jamais été leur « Marie couche toi là ». J’me suis mise avec Thib, le premier que je présentais, et pour donner une chance à notre relation j’ai quitté mon boulot d’été pour qu’on soit un maximum ensemble avant nos vacances en décalées, chose impensable pour mon père, quitter un travail pour un mec (qui plus est un boulot hyper prisé, où j’avais passé un max d’entretien car tout le lycée postulait chez Senoble pour se faire un max de blé mdr), ouais mais c’était MON MEC, le bon. Je l’ai toujours su.
On s’est mariés, on a acheté notre maison proche d’eux comme ils le voulaient, on a eu nos enfants, on s’est débrouillés.
J’ai été validée après mes études dans la banque où j’étais en alternance, puis j’ai été harcelée deux fois, j’ai tout mis en stand-by pour me consacrer à ma fille, oui j’étais femme au foyer aussi, même si je travaillais sur le blog à chaque minute de libre… Comment, après avoir eu une licence, pourquoi faire ça (être heureuse ?), écrire sur un blog, pour faire quoi ? Faire des stories, et parler à qui ? Puis j’ai fini par écrire un livre, puis deux, puis 3, sortir mon agenda, ouvrir deux sociétés.
Je suis sortie des cases qu’on avait prévues pour moi. J’en ai fait qu’avec mon coeur, mon envie, ma passion, en amour comme au travail.
J’ai toujours été droite, mais j’ai toujours eu cette voix en moi qui me disait « bats toi pour ce que tu veux toi, va là où tu sens que tu seras heureuse ».
Mon papa m’a souvent dit (truc débile que ces parents lui disaient, et m’ont déjà dit quand j’étais enfant) : tu verras plus tard, tu seras bien contente de récupérer l’héritage.
C’est une phrase que mes grands parents paternels disaient souvent, et un jour, ma grand-mère paternelle m’a dit « pourquoi tu vas toujours chez ta grand mère de Montpensy, le jour où elle va mourir, elle ne te laissera rien, elle n’a rien ». Ah ça c’est sûr, matériellement elle n’avait rien, mais elle m’a tellement donné en geste d’amour, elle m’a appris à faire du vélo, elle m’emmenait mes repas dans la cabane des chat dehors, elle faisait la sieste avec moi. Elle avait bien plus qu’eux, elle avait de l’amour en elle.
Bref, mon père ayant toujours entendu ça, répète bêtement cette phrase, et aujourd’hui, encore plus qu’avant, je suis fière de pouvoir lui répondre « je n’en ai pas besoin, si je viens c’est par amour, si j’viens pas c’est parce que tu m’as gonflé » ! Je n’attends rien de toi à part des preuves d’amour, une présence.
Et un jour je lui ai demandé, mais quand papi et mamie te disaient ça, tu te disais quoi ? Tu t’intéressais à leur argent ? Il m’a dit ce que j’attendais « Oh non, j’attendais juste qu’ils m’aiment ». OUI PAPA NOUS AUSSI, c’est la seule chose qu’on attend.
Bon attention, il nous aime, on le sait, mais il se complait à aimer comme eux, donc à aimer mal (quoi qu’eux, vraiment, ne s’aimaient qu’eux).
Mon papa, il a beaucoup souffert, il a choisi le chemin « j’ai tout donné à mes parents, maintenant c’est à mes enfants de tout me donner ». Seulement, et ça je vous l’ai déjà dit, moi, j’ai décidé de casser cette connerie, et de tout donner à mes enfants, c’est eux qui ont besoin de ma protection, mon amour inconditionnel, les souvenirs avec moi/nous. Mes enfants…
Bref, je m’égare, surement, encore, toujours, mais voilà, j’ai subi beaucoup de choses (manque de preuves d’amour, de moments privilégiés, manque de présence), j’ai subi l’injustice, l’ignorance, le silence, le rabaissement, j’ai subi … émotionnellement, j’ai vraiment pris cher, très cher. Il ne s’en rend même pas compte, il pleure de me savoir partir, il en veut à Thib. Mais si vous saviez le nombre de fois où Thib m’a ramassé en pleurs, vraiment en pleurs d’être blessée émotionnellement, sentimentalement. Ces fois, je ne les compte même plus, je les visualise, mais je ne les compte plus.
Mon papa n’arrive pas à voir le bon chez les individus, il souffre, s’interdit d’aimer, il préfère ne pas voir Lyanna pour ne pas s’accrocher trop, alors qu’il l’aime incroyablement. Il est meurtri, il a été détruit, et n’a jamais trouvé la force en lui de se reconstruire, il s’attèle encore de vivre une vie, qu’il essaye d’aimer, pour avoir un jour la fierté d’eux là haut. Quelle vie…
Il redira toujours ce qu’il a entendu, sans fondement, il est fier de moi, mais ne le dit pas vraiment, pas à moi (quoi que cette dernière année, il a dû vraiment être fier car ça se lisait dans ses yeux).
Au fond, je suis celle qu’il aurait voulu être, je le sais, droite comme lui, fonceuse comme lui, débrouillarde comme lui, avec un caractère fort comme lui, mais moi j’ai su lui dire merde et partir, et ça, il n’aura jamais réussi. Même encore maintenant, il vit dans leur ombre…
Alors voilà, je pars, je ne m’enfuis pas (un peu), je vole. Je l’aime (les aime) mais je pars… J’estime avoir fait tout ce qu’un enfant pouvait faire, devait faire, j’ai fait du mieux que j’ai pu, sans m’oublier, sans oublier que c’était priorité à mes enfants.
Ma maman m’avait juré (et le pire c’est quand elle jure à Lyanna, mon Dieu que je vrille) qu’elle viendrait toutes les semaines jusqu’à notre départ, elle a sauté sur la première occasion pour ne plus venir (elle l’aura fait deux semaines de venir), on ne s’est plus parlées pendant 1 mois et demi, comme chaque trimestre, pour un truc qui ne la concernait même pas, pour un truc qu’elle n’aurait jamais fait à ma place (j’rentre pas dans ces détails).
On est dimanche, on part mercredi, j’ai presque fini mes cartons, pas une fois elle ne m’a demandé si j’avais besoin d’aide. Ils sont venus prendre des affaires qu’ils voulaient. Ils ont joué avec les enfants l’aprem, et n’ont même pas dormi, ils sont rentrés.
Je devais lui demander de venir si je recevais un colis (sa bague) que j’avais commandé pour elle, malgré tout ça, malgré que je savais très bien qu’elle ne me demanderait à AUCUN moment si j’avais besoin d’aide. Je ne changerai pas, je continuerai de penser à eux, de leur proposer de venir, mais je n’arrêterai pas de faire MA vie, de partir, appeler ou ne pas décrocher quand j’en ai (pas) envie (la réalité je ne décroche pas quand elle appelle en Visio et que c’est juste pour voir les enfants, et pas pour me demander comment je vais). Ma maman regarde mes stories, si je pleure, je suis fatiguée, JAMAIS je n’ai de messages, d’appels. J’en ai QUE si ce sont les enfants qui sont concernés.
Voilà, après mes confidences sur Noël, en voilà de nouvelles, ma vie familiale c’est celle-ci. Vous les verrez toujours en story quand ils sont avec moi, car je prends les moments qui sont à prendre, mais je fuis leur conflit, c’est un fait, ils aiment ça, du moins, ils savent les créer, et y croire dur comme fer.
Mon petit frère en souffre beaucoup, différemment de moi, on a pas les mêmes appuis dans nos vies. On a/est d’ailleurs souvent en conflit tous les deux, car inconsciemment ils font du « diviser pour mieux régner ». Ils ont très peur qu’il me rejoigne, qu’il parte, et je le sais déjà, ils n’iront jamais le voir. Alors qu’il est seul, qu’il souffre beaucoup de cette solitude, 2020/2021 fait beaucoup de mal aux personnes seules, il en fait parti. Ils ne feront rien pour lui, c’était à moi de tout faire selon eux, j’étais la plus proche en distance, JE suis partie, c’est de ma faute s’il est seul (seulement quand j’ai pris la décision d’accepter de vivre en Corse, il était en couple depuis plusieurs années).
J’en ai beaucoup souffert de leur connerie, conflit, absence, présence par intérêt, j’en souffre encore beaucoup surtout quand on est à vif dans un conflit, mais Dieu merci, je vais de l’avant, et j’ai vraiment appris à faire la distinction entre « l’amour que j’ai pour eux », et « ce que je n’ai pas à laisser passer ».
Bref, le sujet le plus sensible pour moi c’est lui, mon petit frère, ce petit qui s’est perdu, depuis des années, cette personne que j’aime tellement, si bon au fond, mais trituré par son passé, son manque de confiance en lui, il a repris tout l’autre côté de notre père. Lui, oui, même si ça fait 5 ans que putain on souffre de ne pas se comprendre, je l’aime, je l’attend, je reviens, j’en prends plein la tronche, je lui raccroche au nez, mais je reprends sur moi et je lui ré-écris, plus qu’avec quiconque.
Alors à votre questionnement, n’as-tu pas eu peur de quitter ta famille ?
Oui, j’ai eu mal au coeur, j’ai pleuré sur le trajet en allant leur dire au revoir dans le Morvan. Mais, peur, non, ça pouvait difficilement être pire…
Par contre, j’ai culpabilisé de laisser mon petit frère, ça oui, énormément. Et encore aujourd’hui, j’aimerai qu’il vienne nous voir. Mais vous savez, ça ne peut pas être simple… Alors j’attends je continue de proposer… On verra…
Une partie de moi est vraiment meurtrie de tout ça, une autre se nourrie et cicatrise à chaque regard sur mes enfants.
La vie ne m’a pas donné l’amour de mes parents, pas celui dont un enfant a besoin du moins, pas celui qu’il attend, mais la vie m’a offert la chance de réaliser mon rêve, en offrant à mes enfants toutes l’attention du monde, alors la vraie question, la plus pertinente, c’est.. Jusqu’où es-tu prête à aller pour tes enfants… Main dans la main, on va au bout du monde ensemble.
Partir pour mieux vivre, vivre pour eux.
A mes enfants que j’aime infiniment.
Maman est prête à tout, pour vous…
Les filles n’ayez pas peur de prendre du recul, pensez à vous, pensez à vos enfants.
Evidemment, j’ai des « séquelles » de certaines choses de mon enfance, mais vraiment, ma ligne directive c’est vraiment mes enfants ! J’ai du travail à faire sur des aspects, mais des aspects où JE ME FRUSTRE SEULE, parce que j’ai « vu », entendu des phrases (on en reparlera), mais systématiquement, je fais tout pour que mes enfants ne ressentent rien de tout ça. Comme si, j’ai conscience de ce que je dois faire, je sais comment les faire grandir dans un environnement sain, génial, bienveillants, constructeur, sans tourment, mais moi, je vis avec quelques tourments dans lesquels j’ai grandi, et je me les retransmets à moi-même, automatiquement, car ce serait trop beau de réussir à tout faire différemment sur tous les aspects.
J’y arrive pour eux, mais pas pour moi.
J’en ai conscience, et c’est à moi maintenant de travailler sur ça, prendre et reprendre le contrôle de mes états d’âmes, reconditionner ma carte mémoire.
Elle est la clé d’un bien être intégrale… ça peut prendre du temps, ce ne sera pas toujours acquis, j’aurai des moments de down sur ce sujet, mais je vais tout faire pour la formater avec mes propres codes.
La vie est une formation, la vie est une thérapie.
Se comprendre, s’apprendre pour avancer …
Alors de 1 je suis deja hyper sensible, de 2 bebe dans le ventre n’arrange rien ! Je suis en larmes, tu es tellement forte et pleine de bienveillance, tu as fais les bons choix , et quoi que tu décides dans ta vie ce seront tes choix, et moi franchement je t’admire ..
Merci de nous partager tout cela, vraiment merci
Voila quelques années que je te suis désormais, et c’est ca que j’aime , vraiment toi tout entier ( on dirait une déclaration ca craint xD) , des jours je ris à m’en faire mal au ventre et des jours je pleure .. tu es entière et ca fait du bien de tomber sur des personnes comme toi
Merci <3
Quand je vous lis,j’ai l’impression de lire « mon histoire », on a tout quitter quand l’occasion c’est donner pour mon maribde travail, on est parti à 500 km de chez mes parents et j’ai pu me libérer dans tous les sens du terme….on a revi!ils l’ont mal pris mais bientôt 4 ans et on regrette pas…je vous suis sur insta depuis un moment,je n’arrive pas à vous mp ni répondre à vos storys mais je vous suit…maintenant mon mari a une occasion de travail en Corse et on se tâte on a 4 enfants du coup beaucoup à penser mais quand je regarde vos publi, vos storys,vos articles je me dit mais puiii changeons de vie se ne sera que bonheur et nouvelles aventures, vous êtes mon inspiration vraiment j’adore vous suivre vous êtes vrai alors meriiiii
Juste merci pour tous ces mots. C’est tellement fort et beau. J’en ai les larmes aux yeux car ça décrit tellement ce que je ressens vis à vis de ma famille, de ma mère. Partir, être loin pour mieux apprécier les moments passés avec eux et ne pas se laisser bouffer par cette impression que l’on ne compte pas… Être auprès des personnes qui eux t’aiment vraiment, mon conjoint, notre fille et ses parents. Et surtout ne pas regretter ce choix. Merci Marilyne pour tes mots et tes vidéos pleines de sincérité. Belle continuation en Corse, avec ta petite famille.
Triste de te lire…tellement injuste et de peine pour toi.Meme si tu te relèves toujours. Tu as eu raison de penser à ta famille (Thibault et enfants)..En espérant que tes parents viennent te voir rapidement..
Merci ! Un grand MERCI pour ce partage. Comme c’est touchant de te voir te livrer de la sorte. Nos parents ceux qui nous ont donné la vie.. Qui ont tout fait, à leur manière, pour nous.. Ne sachant pas que la seule chose qu’on souhaitait c’était de nous démontrer leur amour. Je me retouve dans tes mots et merci de le partager pour montrer qu’on est pas seules. Les parents c’est précieux et qu’on les relations ne sont pas ce qui devrait.. Quand il manque de la complicité.. Les personnes ont tendance à ne pas comprendre.. Juger…
Merci de transmettre ce que tu n’as pas eu à tes enfants de casser « la boucle », en ne refaisant pas les mêmes erreurs. Notre monde évolue vers le mieux. C’est tellement beau à voire. 💛💚
Wouah…ce récit, ce partage…tu es si touchante, si vrai ( mais ça je le savais déjà puisque tu es mon.petit rayon de soleil d insta😉) A te suivre on ne se doute pas de tous ces fardeaux…mais finalement ça explique tellement de choses : ta bienveillance, ton dévouement, ton amour, c est ta revanche a toi!!!! Tu peux être fière de toi et tes enfants et ton mari ont beaucoup de chance de t’avoir ❣ bisous copinette 2.0
J’en ai chialer merci les hormones de grossesse quoi que je pense que j’aurais comme même chialer. Je reconnais qu’elle que passage dans ton récit et je me dis putain comment elle est trop forte Maryline car moi j’ai pas le courage que tu as. Mais je kiff quand je passe des moments avec mes enfants et mon grand me demande : »maman mamie faisait aussi ça avec toi? » Je lui réponds que non et là il me dit maman tu es trop géniale et gentille 😭😭😭
Tellement touchée par ton récit… tu as pris la meilleure décision pour ta famille, tes enfants, en disant oui à Thib. Dans la vie il faut se consacrer à ce qui nous rend heureux, elle est bien trop courte pour se plier à des convenances ou à ce que l’on attends de nous. Pour autant j’imagines comme cela n’a pas du être simple… Bravo pour ta détermination dans ce projet, les plus belles années sont à venir je pense 🙃
Whaou ! P*t*in Mary tu m’a fait pleurer !!! Ce texte est magnifique, il prend aux tripes. Tu peux être fière de ce que tu est devenue ! Pleins de bisous !!!
Coucou Mary, waouh…. 😥😥😥.
J’ai l’impression de vivre la même situation que toi, complètement incomprise, seule, j’attends leur aide parfois…. Mais rien….
Prends soins de toi et des tiens, tu as une jolie famille 😘
Cet article est bouleversant Mary… mettre des mots sur ses maux permet parfois de les atténuer. En te lisant on a qu’une envie c’est de te prendre dans nos bras et te dire que tu es une maman formidable, tes enfants sont extrêmement chanceux de t’avoir. Tu n’a pas reproduit le schéma inculqué par tes parents et tu as eu tellement raison.
Tu as su prendre les bonnes décisions, celles nécessaires à votre bien être et votre équilibre.
Tu es si forte, dévouée, déterminée à VIVRE pleinement, à ne pas subir. La vie est trop courte pour ne pas se lever chaque matin avec l’ambition d’être heureux.
Pleins de gros bisous ❤
Je n’ai pas de mot…
Tu es une belle personne, tellement forte pour ne pas reproduire les mêmes choses que tu as vécu.
Le principal est de vivre TA vie pleinement !
🙏😘❤
Stéphanie
Qu’il est beau cet article Mary. Écrit avec les tripes et le cœur comme tout ce que tu fais dans la vie. J’espère que l’écrire t’a fait du bien. Je pense à toi
Comme je te comprends tu as pensez a tes enfants tu as du courage . Moi j’ai un point d’honneur ma mère les as vu une fois elle ne les reverra plus et moi je n’y arrives pas je me dis que c’est ma mère
Oh purée maryline! Il chamboule ton article. J’avais bien compris avec celui de Noël que ce n’était pas folichon avec ta famille. Mais la.. Je comprends tellement ta position. Et tu as raison nos enfants sont notre raison de vivre. Mon petit garçon est devenu le centre de ma vie du jour il a commencé à grandir dans mon ventre et une fois dans mes bras c’était encore plus la revelation. Dommage pour son papa qui ne comprenait pas mais qui comprend maintenant que nous sommes séparés.
J’essaye d’être comme mes parents ont été avec moi : prévenant, gentils, prêts à passer du temps avec moi, et parfois plus durs quand il le fallait. Je n’ai pas tjs été facile avec ma maman, elle a eu des paroles tristes aussi, mais je le oublie avec mon fils elle est géniale. Et maintenant avec moi aussi.
Mon papa, ce héros, ok pour le complexe d’oedipe (j’assume), j’ai vécu une enfance géniale même si ça ne ressemblait pas à mes copines, j’étais les mains dans le camboui ou dans le ciment ado, mais il m’a transmis tellement de valeurs. Et le voir aujourd’hui à 80 ans agir de la même manière avec mon fils. C’est génial.
Alors je garde toujours en tête ce qu’il m’a appris, tu es une fille mais tu es aussi capable qu’un homme voire plus, c’est une question de volonté.
Desolee pour le roman, mais tu as raison mary, vis ta vie à fond et le principal c’est que vous soyez heureux tous les 2. ❤️
Mon dieu les larmes ont coulés en lisant tes mots …je me retrouve tellement dans ce que tu écris, mon père me rabaisse régulièrement et ma mère ne dit absolument rien à tout ça. 😔 du coup je vis ma vie je dit à mes enfants aussi souvent que possible que je les aiment et et que je suis fière d’eux ,je ne veux pas qu’ils souffrent comme moi j’ai souffert..
Mary ton article ma donné la chair de poule, les larmes aux yeux…
Tu es une si belle personne et a travers tes storys on le voit tout l’amour que tu porte à tes formidable enfants !! Je me dis souvent en regardant tes storys que tes enfants ont beaucoup de chance de vous avoir comme parents et comme tu le dis souvent ils te le rendent et te remercieront à vie.
Profitez de votre nouvelle vie, ne change rien ❤️ comme tu dis la vie se comprends et à chacun de tes posts ont voit a quel point tu as tout compris à la vie !
Merci de nous partager toutes tes expériences, tu nous aide à aussi a travers cela à comprendre et apprendre beaucoup de choses.
Tu es génial 🥰 et tu as parfaitement réussis ta plus grande mission être toi et ne pas reproduire ce que tu as vécu.
Je te souhaite le meilleure jolie Mary 😘
Très bel article sur ton histoire d’enfance que tu ne veux surtout pas reproduire ! Tu as cette force qui fait que tu encaisses beaucoup, tu gardes en toi, tu sais dire aussi quand ça ne va pas, et tu apprends a dire non ! Bravo Mary
On a tous nos parcours de vie plus ou moins simple… Mon père est parti a ma naissance et il est revenu javais 12 ans… Ma mère nous a élevé tous les 3 avec mes frères, seule, nous n’avons jamais manqué ni d’amour, ni de gestes, ni de quoi que ce soit. Elle est mon plus beau modèle. J’ai sa force de caractère et je dis toujours les choses si ça ne me convient pas !
Elle est partie rejoindre les étoiles il y a 2 ans, bien trop tôt… Bien trop vite… Je vis avec ce manque inconditionnel… Et je m’occupe de mon père qui a son tour a été abandonné par ma mère. Mon coeur est meurtri de mon histoire d’enfance qui ressurgit aujourd’hui depuis le depart de mon pilier. Mes enfants sont ma force et m’aide a avancer, et a dire aussi a ma famille, que maintenant je dois penser a moi.
Donc tu as eu raison de suivre Thib et ton instinct…
Vis pour toi, pas pour les autres.
Vous êtes une magnifique famille, ne changez rien.
Quel texte prenant! Tu ne parles pas des parents de Thib ’, comment s’est passé votre départ pour eux ? L,éloignement n’est pas trop difficile pour vous et eux ?
Oh Mary cet article m’a bouleversé ! Tu es vraiment une très belle personne. La famille peut être compliqué mais tu as bien fait de partir vivre le rêve de ton thib. Profitez de ce bonheur.
Je t’embrasse
Quel article émouvant.
Difficile de passer ce cap de vivre pour soi, tu as eu de la chance d’avoir eu ce déclic à 13 ans, le mien est arrivé à 30 ans mais mieux vaut tard que jamais 😉 et je peux te dire que même si cette année a été une des plus difficile émotionnellement, ça a surtout été l’une des plus belle.
Mon dieu….. vous m’avez montré que vous êtes une belle personne. Je vous suis depuis peu mais j’adore la famille que vous formez. Vos enfants dont magnifiques. Continuez à vous protéger et belle et douce vie en Corse.
Si vous passez un jour du côté de Ste Lucie de Moriani…. pensez à moi.
Un article que j’ai pris grand plaisir à lire ont sent tout l’amour que tu leurs portent malgré tout .
Je te souhaite beaucoup de bonheur dans cette nouvelle aventure
Un article si émouvant… Et si sincères l’écrire n’a pas du être filent quoi que peut être un peu libérateur même si ce n’est pas des mots qui pourraient te libérer mais leurs actes… Sois fière de la femme que tu es, tu es merveilleuse et tu sais transmettre ton bonheur.
Merci beaucoup pour ta sincérité dans cette article. Je me retrouve un peu dans tout ça. On habite à côté de nos famille, je traîne encore quelques casseroles de mon enfance mais on a aussi cette envie de partir habitez ailleurs, comme un besoin d’être que nous mon mari et mes 2 filles. Et je crois que ce qui me bloque le plus c’est en effet cette culpabilité de partir, comme de les abandonner, de leur enlever leurs petits enfants… Mes filles ont 3 et 6 ans et j’ai peur qu’elle puisse souffrir de moins voir leur grand parents…
En tout cas tu es une femme admirable sur tout les points, et votre famille est géniale 🥰
Encore fois Mary tu me fais pleurer . L’enfance on ne l’oublie pas ça c’est sûr et pareils je veux la meilleure pour mes enfants bisous ♥️♥️
Quel article 🥺♥️
Ok…tu m’as tiré une…deux..trois…non ok j’ai eu vraiment les larmes aux yeux…personne ne mérite ça et je te trouve extrêmement courageuse/forte de briser cette spirale infernale pour ta famille, celle que tu as créé. Alors non ça ne doit pas être facile à vivre…mais tu le sais toi même…rien que voir le sourire et le bonheur de tes enfant te font comprendre que tu as fait le bon choix pour vous
Coucou Maryline…. je pourrai presque faire un copié collé de ton texte. Beaucoup de similitudes avec un papa qui je sais m’aime mais mal comme je le dis souvent …. en janvier, j’ai eu droit lors d’un repas de famille à un « tu es faible et fainéante » Pourquoi ? Parce que je suis à la maison pour élever mes enfants ….et forcément je touche pas de salaire donc c’est mal …. chez mon père, y’a que le pognon qui compte …. les sentiments, même s’ils sont là ne sont pas vraiment prioritaires. Au enterrement faut pas pleurer, c’est pour les faibles ….. bref… les prises de tête parce que moi aussi (contrairement à mes sœurs) je ne sais pas dire amen au « chef de famille » Le pbl c’est que forcément les défauts de nos parents ont les as et j’ai fait l’erreur avec mon grand de reproduire ce que j’avais vécu …. jusqu’au jour où mon fils m’a dit en partant au lycée « de toute façon tout ce que je fais c’est jamais bien » ….. et la j’ai bloqué en me disant purée non j’ai souffert et je souffre encore d’un père pour qui rien n’était bien et pour qui j’attends encore des compliments et je ne veux pas que mon fils subisse ça. 5 min après j’ai écris un sms à mon fils pour qu’on parle ensemble le soir même …. et depuis j’essaye (oui quand on a été habitué c’est pas du jour au lendemain qu’on change) de corriger les défauts pris de mon père ….. bref mon histoire est longue à raconter ^^ mais j’en suis triste pour moi et pour lui car je sais que du coup on s’éloigne et ça lui fait du mal ….. donc je suis mal ….depuis peu psychologue pour moi ….. la psy m’a dit un truc très juste ….. vous êtes sa fille….plus une petite fille…..vous n’avez plus à faire les choses pour qu’il aime ou chercher son approbation. Faites ce qui vous plait et assumer fièrement . Et ça m’a parlé …. bref bon courage à toi car même si on décide de s’en fiche, au fond ça nous touche quand même …..
Gros bisous 😘
Ton article est bouleversant. Je me retrouve dans certains aspects, je retrouve des similitudes avec ma famille… C’est tellement bien expliqué. Cette manière de se contenter du peu qu’on nous offre… Même si on mérite mieux. Chaque enfant mérite le mieux.
Je suis vraiment touchée par ton histoire et je vous souhaite tellement de bonheur dans votre vie comme des vacances 😘❤️
Je n’ai pas les mots, juste extrêmement émus… je me retrouve dans ton histoire et ça me fait mal d’y penser.
Je suis comme toi maintenant que je me suis construit ma propre famille c’est eux ma priorité (mon fils et mon conjoint). Pourquoi continuer à se faire souffrir sous prétexte que ce sont nos parents ? Pourquoi se rende malade alors que eux ne s’en rendent même pas compte ? Pourquoi essayer de leur faire plaisir alors qu’ils nous font souffrir, qu’ils nous mentent, qu’ils nous promettent ???
Tu as bien raison d’avoir fait ce choix et de suivre ta famille, celle que tu as construite avec ton Thib. Tu es courageuse et forte, c’est grâce à ces 3 êtres.
Je vous souhaite tous pleins de bonheur dans votre nouvelle vie car vous le méritez et vous pouvez être fier de l’amour que vous portez à vos enfants ❤️❤️❤️
Merci de t’entre livrée à nous comme ça 😘😘😘
Je n’ai pas les mots. Alors je ne ferai pas de longs discours. Juste bravo d’être toi, de faire ce que tu fais, pour ta famille ! C’est beau ♥️
Il faut faire preuve d’une grande force pour réussir à partager cela avec nous. J’ai beaucoup d’empathie pour toi. Lire tes mots m’attristent beaucoup car ayant j e relation très fusionnel avec ma maman je souffre pour toi de ne pas avoir ce genre de relation avec ses parents…. J’espère que vous serez heureux dans votre belle île. Tu es une belle personne et une maman merveilleuse.
A cœur ouvert …
J’ai la gorge serrée, nouée de te lire.
Bravo, ça ne doit pas être facile de retracer tout cela sur écrit.
Tu as dû en lâcher à nouveau des larmes.
Quel combat!
Comment s’est possible?
C’est à se demander comment étaient tes arrières grands-parents paternels car c’est toute une lignée qu’ils détruisent sentimentalement.
Quoi que … comme toi, chacun aurait pu prendre son chemin en cours de route pour faire évoluer les relations.
Enfin.
C’est d’une tristesse car ces gens n’auront pas été heureux de leur vie finalement.
Bravo Mary !
J’adore ton contenu.
Et d’ailleurs rien à voir mais de une, nous sommes en Corse actuellement et de deux, je fais chaque soir ta recette du livre 1 de courgettes à l’ail pour l’apéritif et pour mon petit garçon pour qui nous pratiquons la DME et que, vacances obliges, je ne veux pas faire la popote pendant des heures alors ça reste Healthy et rapide 😜
Bref, tout ça pour dire que toutes mes pensées vont vers toi à chaque fois 😍
Bises 😘
Wouah un article très touchant et qui nous en dit encore plus sur toi! En vous voyant dans les sorties on ne peut penser, que tu ai eu un passé aussi conflictuel avec ta famille…. Tu as la volonté heureusement de vouloir dépasser cela et vivre pour vous ! Tu as bien raison en espérant qu’un jour ça s’arrangera 😘
Malheureusement c’est presque generationnel, j’ai pas souvenir d’avoir vu beaucoup de papa aux sorties de l’école et maintenant tu vois les enfants leur courir dans les bras.. étrangement je vis les mêmes sentiments vis à vis de ma famille et grâce à toi j’ai une piqûre de rappel de ne pas reproduire la même chose avec mon fils. Il faut arrêter d’attendre des choses mais permettre à nos enfants d’être la meilleure versions d’eux même.
Merci!
Bonjour et merci pour ce texte qui traduit bien tes fêlures…
Comme c’est difficile de grandir 😢 et de découvrir ses parents sous un nouveau jour je me suis un peu reconnue dans ce texte.
Moi-même en ce moment je suis en pleine réflexion sur mes relations avec mes parents. Je suis fille unique mais hélas contrairement à ce qu’on pourrait penser mes parents ne sont pas présents dans la vie. Nous ne sommes pas fâchés mais on vit chacun notre vie de notre côté et quelquefois j’ai des coups de blues … pourtant j’ai 40 ans mes enfants mon mari ma vie mais quand je fais l’anniversaire de ma fille et que seule la famille de mon mari répond présente alors que ce n’est même pas sa fille même pas leur petite fille oui j’ai les boules et je suis en colère 🤬
Alors oui je suis partie vivre ailleurs donc ils me sortent toujours l’excuse des kilomètres (4 heures de toute pour mon père et 2 heures pour ma mère)
Mais quand ils ont pris leur retraite ils ont pas essayé de se rapprocher non plus. Je fais un travail sur moi même en me disant que eux ça n’a pas l’air de les déranger alors qu’il ne fait pas que ça me travaille la vie est comme ça. Chacun vit sa vie c’est ce qu’on appelle couper le cordon je suppose…
Heureusement que je n’étais pas maquillée ce matin lorsque j’ai lu ton article ! J’en ai pleuré. C’est un bonheur de te lire, d’en apprendre un peu plus sur toi et de se rendre compte une fois de plus combien tu es une femme forte.
J’ai eu tant de peine en lisant ton histoire, mais telle que l’on te connaît on sait que tu saura vaincre tous ces maux et passer au dessus. Je te le souhaite de tout cœur.
Ne change rien joli Mary ~3
J’admire ta force de caractère ! Au fond de moi je sais ce que je veux dans la vie mais pour éviter le conflit et par peur de blesser je fais des compromis. Heureusement je me soigne … lol Mais toi je te dit bravo et merci de nous donner de la force pour être une meilleure personne.
Il est tellement fort cet article :'( mon dieu j’en ai les larmes aux yeux!! Tous les jours dans tes stores on voit ta force de caractère, ta joie de vivre, ta confiance en ta (votre) parentalité,… tu es quelqu’un d’inspirant, d’entier de vrai… quand on te voit avec tes enfants on ne se doute pas une seule seconde que tu n’as pas eu le même genre d’enfance qu’eux tellement cela semble inné, simple, encré chez toi… tu es AMOUR! chaque jours tu nous emmènes avec toi dans un univers de joie et d’amour!! Merci!! Merci d’être si transparente avec nous, merci de partager joie et peine mais surtout merci de m’inspirer, me guider, me rassurer dans mon rôle de maman!! J’ai eu mon premier enfant 1 mois environ après la naissance de Nathael et un premier enfant c’est jamais facile… on passe par plein de moment de peur, de doute, de remise en question,… toi, ton insta, tes livres m’ont aidé, guidé et rassuré. Alors Merci!! Je te souhaite une vie sereine et magnifique en Corse! <3