Hello les filles,
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Je vous retrouve avec un sujet que je n’ai jamais vraiment voulu aborder… Enfin si, mais jamais en rentrant dans les détails, ni sur ce qu’il s’est vraiment passé. Pourquoi je le fais aujourd’hui alors ? Parce que d’autres ont eu le courage, que ça a permis à des femmes de sortir de leur calvaire, alors moi, je veux aussi encourager toutes celles qui sont victimes de harcèlement à en parler, et ne plus se laisser faire…
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Je ne me suis pas vraiment laissé faire, mais je les ai laissé me détruire mentalement. Ils ne le savaient pas car je gardais la tête haute, mais au fond, j’étais en morceaux…
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Me voilà mutée à Dijon dans la maison mère, et plus dans une filiale, mon dossier et mes stats commerciaux étaient tops, j’ai passé les entretiens haut la main, psychotechnique, psychologique et les tests de personnalités, les entretiens téléphoniques, les entretiens en « face to face » et les entretiens avec les directeurs de l’agence où j’allais être affectée. J’ai tout réussi. J’ai donc été embauchée le 5 aout 2014 à Dijon, dans cette agence…
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Je suis arrivée en pleine période de vacances, au moins comme c’était le calme plat à l’agence, j’avais pu mieux découvrir mes nouveaux collègues, mais aussi cette nouvelle ville, cette nouvelle vie. Je n’avais plus mes amies, ma famille n’était pas dispo. Thib et moi avions tout notre cercle social à reconstruire. Ce qui n’était pas un obstacle, je suis une personne qui aime son prochain, qui s’y intéresse profondément et qui n’aime construire que de sincères liens.
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Tant j’aime et je veux créer des liens amicaux avec mes collèges, tant je refuse d’en créer avec mes boss, je savais que j’avais une fibre commerciale, sociale, que je bossais bien, je voulais évoluer, manager une agence, et je voulais que le jour où j’arrive au poste que j’aspirais que l’on me félicite sincèrement et sans aucun bruit bizarre de couloir : coucherie et j’en passe. Quand une personne réussit trop vite, cela est souvent jalousé, critiqué, et en aucun cas je n’aurais accepté que mon travail soit sali, alors je me suis toujours dis, que oui, je serais sympathique avec mes chefs, mais non, jamais je me retrouverais dans des situations qui amèneraient à des rumeurs.
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Nous étions une agence de 13, comme partout, des affinités se créaient et c’est normal, pour autant sans détester les autres. Je n’étais pas là pour rester dans le superficiel, mais pour créer de vrais liens, pour avoir de « nouveaux amis », c’est vrai, ça peut paraitre bizarre mais c’est vrai, quand on arrive dans une nouvelle ville, qu’on achète pour y passer sa vie, il est normal de vouloir se créer un cercle amical, et au vu de ma personnalité, je n’espérais que ça : des liens amicaux.
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Très vite, 5 de mes collègues sont devenus des potes puis des amis, on se confiait nos vies, on s’entendait tellement bien. On adorait le reste de l’agence mais, y’a toujours ce petit feeling en plus, ils étaient foufous, ils étaient drôles, ils me faisaient tellement rire.
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Mes chiffres (oui c’est une entreprise donc on a du chiffres à faire, c’est normal) étaient bons, je savais travailler dans la bonne humeur et mon DAD (directeur agence adjoint) adorait ça, il me la d’ailleurs dit, plein de fois… J’étais la locomotive de l’agence, la dose de bonne humeur.
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Très vite les messages le soir ont commencés, je n’étais pas encore validé en CDI mais toujours en période d’essai, j’avais 6 mois à faire.
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Je venais d’acheter ma maison, j’avais un crédit sur le dos, et naïvement j’ai répondu. Non, rien de déplacé de ma part, mais je ne laissais pas les messages sans réponses, il me demandait des comptes rendus, je répondais, des encouragements tardifs je disais merci, des instructions pour le lendemain j’indiquais que je le ferais, mais c’était en dehors de mes heures de travail.
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Petit à petit, j’étais convoquée fréquemment à 18h25 dans son bureau alors que je finissais à 18h30, j’essayais tant bien que mal à écourter cet entretien mais il n’en était rien, impossible de dire « bon aller c’est l’heure ciao » car j’étais encore en période d’essai et comme tout le monde il faut savoir faire preuves de volonté, j’essayais quand même de dire que Thib m’attendait et là, il jouait sur l’affecte, j’étais la locomotive mais je le décevais car je n’avais pas accepté de déjeuner avec lui, que pourtant j’acceptais bien de déjeuner avec « Gérard ». Je n’étais pas gentille car quand on déjeunait avec toute l’équipe, je mangeais à l’autre bout de la table et pas en face de lui, que je devais rester un peu seule et me méfier des autres, que mon collègue « Fabrice » était un coureur de jupon, qu’il m’aidait que pour me séduire. Il fallait aussi que je fasse attention car on entendait que je couchais avec « Gérard », que d’ailleurs il était amoureux de moi…
C’était sans cesse, toujours une parole pour me relancer et devoir me justifier sur mon heure de pause etc.
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Sont arrivés des messages bien plus déplacés, non plus que l’heure à laquelle je les recevais mais leurs contenus…
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« Ange ou démon tu ne laisses pas indifférent » ou bien je recevais une photo de la mère Noël en petite tenue me disant que ce serait bien pour moi pour l’animation du lendemain sur le thème de Noël.
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A ce genre de message je répondais simplement que : ce n’étais pas très pro tout ça.
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J’ai été validé au bout de 5 mois, et oui, mon profil était « top », j’avais évidemment des points à travailler comme dans toutes évaluations annuelles, mais en tout cas, on raccourcissait ma période d’essai car c’était évident que je faisais partie de l’équipe et que j’apportais ma pierre à l’édifice.
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A ce moment, tout s’est enchaîné, ce qui n’étaient que des « remarques », sont passés à des « actions ». Non, je n’ai pas été victime d’actes par le touché, pas du tout malgré qu’il m’attrapait souvent les mains, mais c’était passé à un niveau nettement supérieur psychologiquement.
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Je me faisais engueuler par sms hors horaire de travail, je me faisais lyncher devant les clients, il refusait de me recevoir pour me signer mes dossiers du coup sans signature je n’avais pas le droit de les valider et cela me faisait prendre du retard donc je recevais des réclamations clients.
Il m’ignorait des jours entiers, ce qui me pénalisait dans ma gestion de dossier encore une fois.
Il m’a indiqué que si « Gérard » était mon ami, je ne devais plus lui adresser la parole sans quoi, ce serait de ma faute s’il n’évoluait pas à la fin de l’année (il a d’ailleurs essayé de lui bloquer son évolution).
Il a demandé à certains de mes collègues de ne plus se mettre à côté de moi en réunion, à d’autres que j’étais de mauvaises influences que s’ils voulaient être validés ils ne devaient pas me parler.
Je n’avais plus le droit de demander de l’aide sur des dossiers, des manipulations logiciel à mes collègues, il me disait : tu dois passer que par moi. Pour tout, il devait être mon UNIQUE interlocuteur.
Il a déplacé tous mes collègues d’étage, je me retrouvais qu’avec son bureau en face du mien. C’était stratégique pour l’agence c’est ce qu’il disait, mais on savait tous qu’en réalité c’était pour que je sois seule en bas « avec lui », isolée.
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Il créait petit à petit des clans, pire que la voix dans « secret story ».
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Il disait à mon collègue « Alexandre » que ce qu’il l’énervait avec moi c’est qu’il n’avait pas d’emprise, qu’il n’arrivait pas à me manipuler.
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Oui je m’entendais et m’entends toujours avec mes collègues hommes et ma collègue femme « Barbara ». Non, je n’aurais jamais perdu un moment de rires avec eux 4, pour rien au monde, le choix n’était pas trop cornélien entre manger avec mon chef et dégueuler sur la gueule des collègues absents, entendre ses « louanges » chelous, ou bien de déjeuner en fous rires avec mes potos, à se mettre de la mie de pain dans les verres, rires à s’en étouffer, se vanner comme des ados. Je rentrais le soir, j’étais tellement heureuse, tellement j’avais ris dans ma journée, la bonne humeur et l’entente avec mes collègues était ouf.
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Oui, je tenais tête car non je n’allais pas dire amen à ses avances, non je n’ai jamais accepté un déjeuner donc oui j’osais dire que non je n’étais pas dispo, oui j’ai continué de faire ma vie avec mes collègues car non je n’avais pas envie de perdre mon temps même pour faire plaisir car avec ce genre de personne si on accepte un « truc », c’est ensuite toujours plus. Donc, certes je prenais cher, je prenais grave cher même, mais je gardais la tête haute et j’essayais de ne pas y penser. Je faisais abstraction enfin j’essayais…
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Cela devenait de pire en pire, j’arrivais à garder le sourire car mes collègues étaient là, on en plaisantait, on se tenait informé de ce qu’il me disait, on en parlait, on trouvait ça ouf, mais on prenait à la légère, on laissait tomber quoi, je laissais tomber, mais plus ça allait plus j’en parlais à Thib, plus nos conversations le soir étaient moins rigolotes, j’avais certes toujours des anecdotes de fous rires à lui raconter, mais j’avais aussi de plus en plus de choses négatives, d’angoisses, de moments noirs.
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Thib a toujours lu ses messages, je lui ai toujours tout raconté, tout dit, c’est avant tout mon confident, mon ami avant d’être mon mari. Il commençait à être vénère, plusieurs fois il m’a dit d’aller porter plainte, que c’était trop, mais je lui disais que je tenais à mon boulot, qu’on en avait besoin, bah oui, un crédit sur le dos, dans cet banque, je ne pouvais pas faire autrement, et puis on sait ce qu’on quitte mais jamais ce qu’on retrouve, je souffrais de plus en plus mais au moins j’avais des piliers : mes collègues.
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J’ai tenu bon jusqu’en Mars, je revenais des Maldives et j’apprenais qu’il avait dit à tous que j’allais être virée, j’ai été convoqué en l’espace d’un rien de temps et me voilà devenue la bête noire, je couchais selon lui avec « Gérard » et c’était un problème.
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Au passage, « Gérard » est un ami que j’ai fait connaître à Thib ainsi que « Fabrice » et on se voit tous ensemble avec Thib et leur famille respective, donc si je me tapais un des gars, je ne suis pas sûre que je les aurais fait rencontrer à mon mari, et au pire, quand bien même je trompe Thib, ça ne l’aurait regardé en rien. Mais si, car ce n’était pas avec lui… (Ce n’était avec personne d’ailleurs j’espère que vous l’aurez compris^^).
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Le mot « licenciement » m’a anéantie, j’étais au bout, là, le coup de massue, je rentrais du paradis, j’avais arrêté ma pilule pour accueillir la vie en moi, et là, ce mot, ce mot de la honte pour moi, ce mot qui fait peur. Mais alors pourquoi, quelles étaient les raisons ???
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J’ai pris peur, j’ai appelé les syndicats, j’ai montré les sms qu’ils m’envoyaient, les emails d’encouragements et de compassions de la part de mes collègues quand ils assistaient à des scènes.
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C’était l’accord verbal, j’avais demandé un entretien avec mon chef d’agence qui lui m’a dit « mais Maryline c’est normal, c’est un suivi de dossier personnalisé » en parlant des sms etc…
OK POURQUOI PAS….
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Les syndicats abasourdis ont fait remontés tout ça au grand chef des RH, et du coup ça n’a pas plu… Mon directeur de secteur m’a convoqué et m’a dit que j’aurais dû passer par lui et pas par les syndicats, que de faire ainsi c’est « mal ». Mais qu’il allait s’occuper de tout ça, que je ne serais plus géré par le directeur adjoint mais pas le directeur de l’agence directement.
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Les raisons étaient tellement valables que :
je suis passée du statut « licenciement », à « blâme », à « avertissement », à… « on oublie tout et on recommence »…
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Donc maintenant, c’était le DA qui me validait mes dossiers quand ce n’était pas ma délégation etc.
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Cependant, aussi simple que ça aurait pu être, il était quand même sans cesse sur mon dos, c’était devenu plus pire que pire. C’était devenu pire que la Gestapo à l’agence.
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Encore une fois, je ne me laissais pas démonter, enfin on avait pas l’impression, mais je m’écroulais à chaque fois que je me retrouvais seule. C’était trop. J’ai fait remonter plusieurs fois par mails les remarques que je prenais encore, avec en copie les chefs.
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Ils ont décidés de me changer d’agence en septembre 2015… Oui ça allait être plus simple… Mais non, ça a continué.
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Les collègues mutés sont toujours revenus manger avec nous les midis de temps à autre, et là, j’avais interdictions de revenir à l’agence. Et même d’aller voir les autres agences. Si nous voulions manger ensemble c’était au resto. C’était devenu horrible.
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Ma nouvelle directrice… parlons-en… Clairement, il fallait tout tenter pour « montrer » que c’était moi le problème. Eh oui, pire qu’en politique, quand on remet une personne en cause, on remet en cause toute l’échelle, car en gros c’est dire que celui du « dessus » à mal fait son travail en le recrutant, donc tout est mis en oeuvre pour dire « non, nous on a bien fait notre travail, c’est elle le problème »…
Clairement, elle était sur mon dos, je n’avais plus le droit de signer aucun dossier, j’étais épiée, j’avais un traitement de faveur, mais pas le positif qui fait avancer, plutôt celui qui pousse à la dépression…
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C’est ce qu’il est arrivé, après avoir vu la médecine du travail et mon médecin généraliste, c’était plus possible. A côté de ça, vous aurez fait le rapprochement, j’avais un traitement pour tomber enceinte et rien ne fonctionnait, je n’avais plus eut mes règles depuis Mars 2015… Pourtant j’avais tout ce qu’il fallait là où il fallait… Je suis mise en arrêt le 1 février 2016, les traitements qui ne fonctionnaient pas depuis un an, prennent enfin et en une ovulation me voilà enceinte ! Plus de doutes, mon corps refusait d’accueillir la vie dans un environnement de stress intense. J’étais tombée si bas mentalement que j’ai été suivi par un psychologue et un psychiatre plusieurs mois.
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Une fois ma grossesse bien là, sûre et accrochée, je me suis dis que j’allais retourner au travail, comme toute salariée honnête, j’étais enceinte, j’avais la plus belle chose au monde, j’y arriverai à garder le moral… Oh mon Dieu, qu’est ce que je n’avais pas pensé là…
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A peine l’agence ouverte, 15 minutes après l’Audit débarquait… Naïve que je suis, mes collègues sont venues vite cacher des dossiers bancales dans mon bureau, je leur disais qu’elles pouvaient car je revenais d’un arrêt de 3 mois, ils n’allaient rien me demander. C’était mal penser… J’étais l’unique convoquée, non, pas pour les dossiers que mes collègues avaient planqués dans mon bureau, bien-sûr que non, et n’ayez pas de mauvaises pensées sur elles, tout le monde le fait, quand les contrôles arrivent, les dossiers mal triés où ils manquent une signature, une paraphe : ils sont planqués.
J’étais convoquée car ils avaient lu sur instagram que je revenais… et là, si vous saviez… en pleurs, en sanglots, envie de mourir, oui, j’étais au bout, ils avaient des mails clients qui se plaignaient de mon suivi mais tout autant que mes autres collègues, car des réclamations ont en a toujours, mais apparemment moi, j’en avais encore une quinzaine restés au siège qu’ils n’avaient pas pris la peine d’emmener, ils me demandaient des preuves sur la réalité de mon arrêt, ils voulaient mon dossier médical. Ils m’ont accusés de revenir parce que mon salaire avait baissé à cause de mon arrêt.
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Ils me disaient tout noter de notre entretien, mais je n’ai rien eu le droit de lire, ni rien signer pour l’exactitude de leur retranscription.
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J’étais anéantie, une fois de retour dans mon bureau je me suis empressée de leur imprimer des preuves sur ce que j’avais vécu, je leur ai confié que si je revenais c’était parce que j’étais enceinte, et là… attention TAPIS ROUGE… Je devais prendre soin de moi, me reposer, que tout irait bien. 15 minutes avant, ils parlaient d’une rupture de contrat… OK !
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J’ai essayé de reprendre le travail vers midi : tous mes accès à mon poste de travail étaient bloqués comme si j’étais déjà licenciée. Mes yeux en pleurent, noirs de mascara et riquiqui de tristesse n’ont pas empêchés ma directrice a me mettre à l’accueil tout le reste de la journée.
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Et non, elle n’a pas une fois cherché à savoir comment j’allais… le cadet de ses soucis…
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J’ai été arrêté suite à cela, c’était ça ou une fausse couche à prévoir…
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J’ai eut quelques échanges de mails avec l’Audit, tous très sympa évidemment, et niant tout l’entretien, me disant qu’ils avaient tout noté, encore une fois des notes que je n’ai ni eut le droit de lire, ou de signer.
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On s’en est arrêtés là, j’ai poursuivi ma grossesse, la naissance de Lyanna, mon allaitement, mon congé parental et un nouvel arrêt…
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On m’a donné des nouvelles plusieurs fois de « l’état » de l’agence, tous passait tour à tour en arrêt aussi, ça devenait infernal, j’avais aussi la confirmation qu’ils me suivaient sur les réseaux sociaux que j’étais épiée, espionnée, et ce, même en étant loin des services, des dossiers, des clients…
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Si mon DAD ne m’avait pas isolé j’aurai pu continuer de subir la misère qu’il me mettait, les remarques, les conflits, j’aurai continué de garder la tête haute, le sourire, la bonne humeur, j’aurai continué d’enfouir le mal qu’il me faisait pour continuer de garder que les bons moments, ceux que mes potos m’apportaient. J’étais nouvelle dans cette ville, j’aime le contact humain, j’aime le partage, j’aime échanger, j’aime rire, ils me gardaient la tête hors de l’eau, j’étais capable de tout endurer pour sourire encore chaque jour avec eux, c’était sincère on rigolait. Même le mot licenciement je l’avais affronté et combattu ce choc.
Puis, il a trouvé ma faille, l’isolement, me mettre seule, m’empêcher par tous moyens de communiquer avec eux, j’ai fini en burn-out.
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Voilà mon histoire…
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C’est avec les yeux vitreux que je termine ce chapitre de ma vie, encore une fois, je me serais livrée à coeur ouvert à vous, j’aurais mis du temps, mais il fallait que ça sorte, je serais peut-être licenciée, traînée en justice pour tentative de diffamation, je les vois déjà venir, mais adviendra que voudra, je me battrais, car oui, aujourd’hui, je veux penser à toutes ces femmes qui n’ont pas ma force de caractère pour affronter un millième de ce que j’ai vécu, je veux soutenir ces femmes qui ont vécu cent fois pire et qui se battent, je veux vous dire, que parfois un sourire peut tout changer dans une vie. Si mes « potos » n’avaient pas été là, s’ils ne m’avaient pas soutenu, s’ils ne m’avaient pas fait autant rire, je ne sais pas…
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J’ai beaucoup pleuré, personne ne le sait, je me suis mis à courir, toujours plus, c’était mon échappatoire, aujourd’hui, j’ai un exemple à montrer, à toi ma fille, qui un jour me lira sans doute, tu devras avoir cette force de caractère, cette foi en toi, et ne jamais baisser la tête. Avoir le courage que je n’ai pas eut de porté plainte pour harcèlement moral et chantage affectif, le courage que je n’ai pas eut de démissionner. A toi, ma Lyanna, pour que tu es ce courage…
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A vous toutes qui vivez un enfer ou l’avez vécu… #balancetonporc ….
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Je ne me suis pas relu, et je ne le ferais pas, voici le récit de cette partie de ma vie, un peu plus brouillon et avec moins de détails que la réalité car j’ai essayé de tout effacer. Le mal n’est jamais bon à garder, alors j’ai tenté de l’enfouir, aujourd’hui je le ressors, mais je ne vais pas chercher trop loin, un intérêt ? Pas certain.
On verra si je dois le faire par la suite, de toutes façons, j’ai toutes les preuves…
Merci à mes médecins qui ont vu l’ampleur des dégâts et ont toujours tout fait pour me préserver, merci car sans eux je n’aurais pas ma Lyanna.
Merci à mes collègues qui n’ont pas mis la tête dans le sable et qui ont pensés à « moi » avant de penser à leur évolution, merci à eux pour tout ce qu’ils m’ont apportés, merci car sans eux, on ne sait pas…

So strong.. Continue, garde la tête haute, et surtout, surtout, ne te laisses pas faire. Jamais ..
c’est tellement trop facile d’harceler et d’avoir « le bon rôle » face aux autres .
Tu es une jolie personne, superbe à suivre en tout cas !!
Des bisous
Anaïs ( swallowsof..:)
Plus je te suis et plus je suis admirative à tout point de vue tu as une force de caractère une joie de vivre tu peux être fier de l’exemple que tu es et sue vous êtes pour vos enfants
Merci a toi de ne pas te taire pour toutes celles qui n osent le faire
Tu as énormément de courage et de respect à travers tes écris.. pour moi la roue tourne toujours un jour justice sera faite sois en sûre
Marie tu es une grande femme et je t’admire ! Sincèrement quel courage !… ce témoignage est profondément touchant et je suis sure que cela aidera de nombreuses personnes ! Tu es tellement solaire, positive et extrêmement généreuse !!… ne change rien tu apportes énormément à ta communauté !
En parallèle je peux te dire que tu as un dossier béton pour les prud’hommes, pour être du milieu dans le droit du travail et entourés d’avocat. Ton dossier est très solide !… prends un avocat rapproche toi des syndicats s’il le faut mais tu auras gain de cause.
L’harcèlement moral qui déclenche de nombreux burn out est punissable et très cher ! Les prod hommes sont long mais je peux te dire que lorsque le procès sera terminée tu renaîtras. Surtout ne doute pas de toi et de la sublime personne que tu es !! Ne les laisse pas impacter ta vie pro et puis maintenant tu vies de ta passion ! Surtout ne laisse cette période que tu sens comme un côté sombre de ta vie t’affaiblir ! Au contraire toutes épreuves permettent de se sentir plus forts. Mais tu as raison de nombreuses n’auraient jamais tenus le 10eme que tu as supporté et rien que ça tu peux être très fier de toi !! Ton ancienne carrière pro fait partie de toi et fait aussi de toi la personne que tu es car on grandit toujours ! Bravo en tout cas pour Ce témoignage.
Si tu as besoin de quoique ce soit n’hésite pas
Juste… merci … <3
Je t avais écris un pavé mais comme d’habitude il s est effacé donc je recommence.
Je voulais juste te dire que je suis touchée par ton histoire et que tu es vraiment très courageuse d en parler. Bravo à toi.
J ai vécu des choses pas toute rose non plus. Différente et « moins pire » que toi. Mais pire ou pas cela ne dois pas exister.
Je suis toujours choqué de voir tant de méchanceté dns l être humain, heureusement il y Aussi de belles choses.
Je voudrais juste te dire que si il n y pas de justice sur terre il y en aura une au ciel.
Et à toutes les personnes qui vivent des choses qui ne leur semble pas juste ou normal ; parlez en autour de vous famille, collègues, amis et gardez des preuves.
Encore merci à toi pour ton courage mary.
À bientôt
Carine
C’est très courageux de ta part d’avoir fait part de ton expérience et encore plus courageux de retenir que le positif ! Je suis très impressionnée..
J’ai aussi connu le harcèlement au travail. A mon dernier. J’ai eu la chance au bout de 1 an et monter en grade et de devenir responsable. Très flatteur pour moi mais l ‘équipe(que de filles de surcroît) était dure, surtout 2 filles qui voulaient mon poste et étant la plus jeune (la plus jeune avait 29 ans et j’ai été promu à 25), me faire respecter a été dure. Bref au bout de 6 mois, on a eu un nouveau directeur et la il avait décrété que je devais partir. Il a commencé à être con à mon retour d’arrêt (et ayant été arrêté suite au décès de ma maman, j etais encore plus fragile). Et ca a continué pendant 1 an. Au point où ma psy m a dit « il faut arrêter tout » et j’ai démissionné ! J’ai longtemps pensé que j’avais fais le bon choix et ojd je me dis que j’aurais du me battre au maximum comme toi et que partir lui a permis de donner raison. Ojd il a été viré pour vol sur son lieu de travail.. la roue tourne !
Et pour toi elle a joliment tourné ! Et je te dis toutes mes félicitations pour ta réussite et ta famille. Tu es un bel exemple
Ton histoire est bouleversante, j'en ai eu les larmes aux yeux. Je ne comprend pas comment on peut traiter un personne de cette façon et continuer de se regarder en face ! Tu mérites tellement de belles choses. Tu peux être fière de ta force de caractère et de l'exemple que tu donnes à ta fille. A ta place je pense que j'aurais déjà craqué.
Bonne continuation tu es géniale.
Ton histoire est bouleversante… Je suis super émue en la lisant…
Bravo d'avoir trouvée le courage de parler aussi ouvertement, c'est grâce à des personnes comme toi qu'on fait changer les choses ��
Je te suis depuis un moment, et j'adore tes articles "à coeur ouvert" �� À bientôt
Ambre
Bonjour Mary,
Merci beaucoup pour ton témoignage très émouvant, je pense que beaucoup de femmes n’osent pas parler de cela à cœur ouvert. C’est intolérable que des choses pareilles se produisent aujourd’hui ! Tu es une personne très inspirante et courageuse, ne laisse pas de mauvaises personnes te détruire. Profite de ta petite famille, continue à gérer ton Instagram & blog, tu es douée dans ça !
De gros bisous ❤️❤️
Marion
Très très touchant…c'est toujours hallucinant de voir le mal que certaines personnes peuvent prendre plaisir à faire. C'est un bonheur de te voir aussi heureuse après ça avec ta petite famille !
Oh lala ….. Quel article poignant …. Quel courage tu as eu de supporter tout cela aussi longtemps ….. Affreux ce genre de situation. Comment peut-on se comporter ainsi… Ça me révolte! Abusé de son pouvoir et autorité, un scandal ! J'espère que ce calvaire sera définitivement terminé pour toi…. Du moins c'est tout le mal que je puisse te souhaiter….. Merci pour cet article ❤️❤️ Et ces explications. Plein De bisous et belles pensées pour toi et ta famille si jolie 😍⭐️
Merci beaucoup Sasha =) vraiment vraiment merci pour tes mots.
Merci pour ce bel article, merci d'avoir osé en parler.
Comme tu l'as dit en début de récit, c'est en en parlant que les choses changeront, c'est en montrant que nous sommes capables d'élever nos voix aussi hauts que leur manque de respect pour notre esprit et notre corps.
Je n'ai jamais vécu de situations similaires mais je peux te dire une chose: tu as été vachement courageuse de subir tout ça en restant digne.
Je pense déjà te l'avoir dans un autre de tes articles, mais je vais le redire: on a besoin de travailler (pour payer nos factures, faire vivre notre famille,…) mais tu as encore plus besoin de ta santé et de ton corps.
Il faut faire des choix et si pour toi démissionner c'est le meilleur choix, lance-toi. Démarre un nouveau chapitre de ta vie.
Tu sembles être une personne motivée, bosseuse et intelligente…. allez HOP prends ton courage à deux mains et mets toutes tes capacités et connaissances dans des projets qui te tiennent à cœur.
La vie est courte, le temps passe trop vite, alors profite de chaque instant de la vie.
bisous
Juste MERCI Sophie
Merci beaucoup Mary pour ce beau partage ❤️
Ce n’est pas pareil peut-être moins pire que toi..
Il y avait déjà un peu avant mais ça s’est aggravé au moment que j’ai annoncé ma grossesse… Un calvaire, comment peut-on faire subir de tels choses à une femme qui va donner la vie.
Peut-on interdire une jeune de moins de 30 ans de fonder sa propre famille ???
Au final après mon congé maternité de 14 semaines j’ai du retourné au travail les pires jours de ma vie. Non seulement j’ai laissé ma fille.. Mais je devais l’affronté..
Le 3° jour je n’en pouvais plus pendant ma pause de midi j’ai fait que de pleurer, mon chéri ma dit de ne plus retourné. J’avais une cliente je suis quand même retourné travailler. Tout le monde a vu que je l’allais pas bien !! Mais personne n’a oser venir vers moi…
Le lendemain matin je suis allé travailler car une cliente me la demandé.. (il ne travaillais que les après midi).
A midi j’appelle mon médecin il m’a mit à l’arrêt et ma ordonné à donner mon licenciement pour la fin du mois..
Cela fait maintenant 1an et demi j’avais mit ma protection juridique ensuite avocat.. Et toujours en procédure, tribunal est rien… C’est très long.. C’est ma fille qui m’a donné des forces pour continuer.
Mais la j’arrive à un stade que j’arrive plus…
En tout cas merci de ton partage ça fait du bien malgré tout j’espère que ça aidera pleins d’autres femmes.
Peut-être qu’un jour j’arriverais aussi à partager mon histoire..
Prends soins de toi et ta petite famille vous êtes beaux 🥰❤️😘
Lisandra
Si triste de lire ton témoignage, ma pauvre…
Je comprends tes mots et ta détresse c’est vraiment terrible.
J’espère de tout coeur que tout va s’arranger.
Courage à toi <3
Tu es courageuse de raconter tout histoire aux yeux de tous.
La mienne n'est pas belle non plus et enfant on est dans défense mais bon il y a été jugé des années apres et reconnu coupable. C'est pas pour autant que quand je dois le croiser rien que du regard ce n'est pas difficile.
Tu as raison il faut resyer courageux et vivre pour soi et nos petits amours une fois qu'on a la chance d'être maman.
Profite bien mary. Bisous
C'est tout pour eux que l'on fait les choses ensuite…
Tu es une femme courageuse, ton article est émouvant mais il m’a aussi énervée. Énervée de voir qu’en 2018 cela existe encore… J’ai fais les frais de harcèlement moral par mon ex patron. Je suis partie fin décembre et, même si on garde la tête haute, qu’on essaie de garder que les bons moments avec les amis, les collègues, quelque chose en nous est détruit. Le mot est dur mais merci à la vie de nous montrer qu’on peut se relever, se battre contre ces ignobles personnes et leur montrer que NON elles ne gagneront pas, nous sommes plus fortes. Ces expériences nous apprennent au moins certaines leçons : pour ma part, me lancer enfin en tant qu’auto entrepreneur, apprendre à profiter vraiment de la vie, trouver son bonheur, prendre soin de soi et de son entourage !
Merci pour cet article qui vient du fond de tes entrailles, merci de nous montrer qu’on est pas seul à avoir vécu ce genre de choses…
C’est vrai, tu n’es pas la seule à vibre cela, je ne suis pas la seule à vivre cela et elle(s) non plus n’est pas la seule à vivre cela, alors parlons en ! Et soutenons-nous pour éviter cela à nos enfants. Pour que le monde change, on doit le pousser à changer ! Courage à toi
J’avais 16 ans, lui 40 ans. Le frère d’un soit disant ami. Il m’a violé. J’ai porter plainte le jour même, et je sais pas qui je considère plus comme un porc, lui ou le flic qui m’a dit « vous avez du le chercher un peu »… Je ne sais pas pourquoi il a dit ca, ma tenue était pas provoquante (pantalon de tailleur noir, taille haute, pull en laine col roulé noir aussi). Mais ça m’a tellement dégouté. Cela fait 12 ans maintenant, je me suis remise du viol après de longues années en psychothérapie, et grâce au soutien des gens que j’aime. Mais j’ai perdu toute confiance en la police, j’ai rencontré deux monstres le 25 octobre 2007, un violeur et un flic. L’affaire a été classé sans suite, car j’étais tellement terrifié que je ne me suis pas défendu, j’ai seulement crié (personne pour entendre), conclusion il ne m’a pas frappé, ce qui n’a donc pas laissé de trace. Les traces adn ne suffisait pas, c’était sa parole contre la mienne. J’ai envoyé un courrier au supérieur du flic, pour signaler son attitude, courrier rester sans réponse.
Oh mon dieu, tu n’as jamais essayé de faire appel à des associations ?
Wawou je viens d’avoir les larmes qui coulent toutes seules…
Je n’en connaissais pas du tout ton histoire, à vrai dire je ne te voyais que sur Instagram sans me préoccuper du blog… et ben j’avais tord. Cet article est poignant ça me fait mal au cœur, toi une fille gentille,toujours de bonne humeur comment peut on faire subir ça?? Pour me consoler je me dis que le Karma s’en occupera c’est Certain. Sois heureuse c’est la plus belle des revanche, souris, rit donne de l’amour à lyanna par millier et tout le reste ne sera qu’un mauvais souvenir. Gros bisous ma belle et pleins de force à toi.
Je suis très touchée par ton témoignage, merci de ta confiance pour nous livrer tout ce récit.
Sa me parle d’autant plus car je suis dans une situation similaire c’est une collègue qui me fait vivre un enfer depuis mon arrivée dans la société et la direction ne fait rien du tout pour la stopper alors je subit car il ne faut rien lui dire prise entre le marteau et l’enclume.
Sur conseil d’avocat je me suis rendue à la médecine du travail là où l’on m’a bien indiqué qu’il fallait que je me mette en arrêt et que je parte de cet environnement. L’injustice même car je n’ai rien demandé, rien provoqué, et c’est à moi de partir de mon poste que j’adore….. sa me plonge vraiment dans une profonde tristesse mais j’essaie de faire face et de me dire qu’il faut surtout que je pense à moi et mon bien-être. Sans qu’une personne vienne me tirer dans les pattes auprès des clients ou de la directions et rien ne l’arrête.
Les larmes aux yeux en finissant de lire ton article…
C’est fou ce que des personnes peuvent être horribles comme ça, méchantes et peuvent briser des vies …
Tu as eu beaucoup de courage, garde ta force de caractère et continue de te battre!
Vraiment contente pour toi que tu t’épanouisse dans ta nouvelle vie, profitez !!! ❤️❤️❤️
Bonjour Mary, je viens de lire ton article, qui m’a énormément touchée, dans lequel je me suis reconnue ayant moi même vécu du harcèlement au travail…dans la banque il y a 2 ans. Je me suis battue de toutes mes forces pour tenir le coup et faire dégager celui qui me maltraitait psychologiquement. Ce qui n’est pas chose aisée car ces personnes sont soutenues et portées par la hiérarchie. Il m’avait fait perdre totalement confiance en moi. Heureusement mon mari, ma famille et mes amis proches étaient à mes côtés, sans eux je ne sais pas où j’en serais. En tout cas aujourd’hui j’ai changé de chef et la vie est totalement différente…comme quoi ce n’était pas moi le problème ! Cela m’a appris qu’il ne fallait pas se laisser faire et que cette épée de Damoclés appelée licenciement qu’on nous met sur la tête volontairement dans ce secteur d’activité (je ne sais pas ce qu’il en est ailleurs) ne me fait plus peur. Je me dis que si ça doit arriver ça arrivera et que je ne suis pas incompétente contrairement à ce qu’on veut nous laisser croire et que je serai en capacité de retrouver du travail.
Merci de ton partage d’expérience et ravie de te suivre au quotidien sur insta, tu es une vraie belle découverte.
Aurore
Pour l’avoir vécu également , c’est une situation que je ne souhaite à personne , heureusement moi aussi j’ai eu mon fils dans les mêmes temps et je pense que c’est lui qui m’a donné la force de partir , j’ai demandé une rupture conventionnelle acceptee à la deuxième tentative ,hors de question que je lui fasse cadeau d’une démission à ce porc .Courage à toutes les filles qui passent par là ,n’oubliez jamais que même si on essaye de vous faire croire le contraire vous êtes capables et surtout assez fortes pour prendre la meilleure décision .🙏🏻
J’ai été bouleversée par ton histoire… Pour la simple et bonne raison que j’ai vécu strictement la même… Tous les exemples que tu donnes m’ont ramené des années en arrière… Tu peux être fière de toi d’avoir résisté si longtemps…
Je poursuis en MP si cela ne te dérange pas car je suis aux prud’hommes avec mon ancienne boîte…
OMG non mais tu en as pas fini avec cette histoire ??? Ça doit être horrible de subir des horreurs aux travail, C est normalement la ou on s’échappe un peu de chez nous ou nous sommes contents de voir nos collègues… J’espère que cette histoire va vite et surtout bien se terminer pour toi enfin vous 😊 courage
Tu as une belle famille et ça c est le principal 🤗
Outch… Ça m’a nouer le ventre de lire tout ça ❤️ c’est vraiment courageux d’en parler et c’est aussi génial de le faire pour toutes les personnes qui subissent la même choses où pire ❤️ en tout cas j’aime ta sincérité, j’aime vous suivre tout les 3 et demi ❤️
Tellement touchée par ton article.. je te suit depuis un moment maintenant sans jamais trop commenter.. je travaille dans la banque depuis 16 ans maintenant (ouch ce me rajeuni pas..).. et je sais à quel point il est parfois difficile de s’intégrer, surtout quand on se retrouve face à des supérieurs imbus de pouvoir qui pensent que par ce qu’ils sont des hommes et ont des postes à « responsabilité » se croient intouchables.. malheureusement ils le sont bien souvent.. heureusement qu’ils ne sont pas tous comme ça et que certains (seulement quelques rares specimens)arrivent à voir l’humain avant le commercial… bonne soirée et belle fin de grossesse; un 2e bébé et un petit garçon c’est un pur bonheur! profites en ils grandissent tellement vite…
Merci… je ne comprenais pas pourquoi ton profil m a attiré et pourquoi je me sens proche de toi… alors que l on se connaît pas.
Et cela fait flippé mais on lisant ça je comprend mieux.
Mon harcèlement au travail est arrivé après mon retour de congé maternité.
Et oui j ai été embauché En mai 2016 en tant que manager de grande surface (un monde de requin ) alors qu en début d année on m annonce Stérile que rien n y fera je ne deviendrais jamais maman.
Je m accroché à mon travail je m y plaît les contacts entre collègues sont bons mon directeur est content et les chiffres aussi.
Et là miracle 24 décembre 2016 je suis enceinte …
Je tiens jusqu’au début du 8 eme mois et je part en congé maternité.
Et au retour plus rien n est pareil, la personne qui m a remplacé m’ a cassé du sucre sur le dos… je suis revenu avec une pression énorme et un bébé à gérer.
J ai tenu bon mais la fatigue d un bébé souvent malade et des horaires très compliqués on fait que je suis tombée en burn out. Mon docteur a voulu m arrêter mais non je ne suis pas ce genre de fille. Je me bat je m accroche je lève la tête et j avance.
Mais en septembre 2019, mon directeur me dit que pour réussir il faut être célibataire ou divorcer que mon problème c est ma famille si les résultats stagnent.
Là je craque je demande une rupture conventionnelle elle est accepté mais à l oral. Et un matin impossible de sortir du lit 6 de tension le médecin m arrête de urgence. La direction ne comprend pas et rejette ma demande de rupture.
Impossible de reprendre le travail fatigue honte et de nouveau je tombe enceinte …
2 eme miracle…
le confinement arrive et je ne reprend pas le travail. Et avec une énième demande de rupture, elle est acceptée et je me sens libéré depuis le 2 août 2020. Ou tout est fini.
Je profite de ma grossesse et je vais m occuper de mes 2 garçons de mon époux et de moi maintenant pendant ces 2 ans et on verra après…
Continue de nous faire rire de nous montrer la vie.
Merci merci
Marion, ton message me touche si tu savais… je suis tellement désolée et triste que tu aies du affronter de telles épreuves et de tels comportements. MON DIEU mais comment peut on être si cruel et si peu compréhensif… c’est vraiment quelque chose qui me dépasse.
Heureuse de lire que finalement tout s’arrange pour toi et surtout que tu vas pouvoir vivre ton deuxième miracle plus sereinement, l’esprit plus tranquille. C’est tellement important la santé mentale que tu as eu raison de te battre jusqu’au bout !! Prends bien soin de toi et de ta famille hein <3 Je te / vous souhaite TOUT LE BONHEUR DU MONDE ! Plein de bisousss!
Wawww….. Je te suis sur insta et jamais je n’ai pris la peine de venir ici… Je pense faire mon aprem ici.. je suis sur le cul de ce que tu as vécu. Tu m’inspire d’être forte au quotidien. Chapeau Mary💞
Merci pour ton message poulette c’est tellement gentil de ta part <3
Je t'envoie plein de bisous!
Wahoo… je viens de lire ton histoire, j’ai reçu la newsletter et cet article m’a intriguée.
Je suis sidérée.
Aujourd’hui tu as la vie que tu mérites et j’en suis ravie pour toi !
Une fois encore tu m’a bouleversée.
Je te souhaite tout le bonheur à venir ❤️
Et merci de partager toutes ces choses intimes et importantes de ta vie 😘
Oh merci du fond du cœur Mélanie! C’est tellement gentil de ta part…
<3