Coucou les filles,
Il faut qu’on parle, qu’on parle : Healthy ou pas…

 

Je vous ai déjà bien expliqué ce qu’était le sport pour moi, comment je me sentais dans mon corps avant puis après ma grossesse, mais je ne vous ai pas encore expliqué mon « rapport » avec la nourriture, comment je mange quoi.
 

Alors qu’en est-il? Depuis quand je mange « healthy » ?

Pourquoi? Comment je mangeais avant? Comment je me nourrie, restriction ou non, petit plaisir ou pas, grosse ou petite quantité…
 
Je vous raconte tout, du plus loin que je me souvienne…
 
Tout d’abord, je vous re-précise que j’ai toujours été « mince », à part quand je me suis mise en appartement avec Thib car dans nos débuts j’avais pris quelques kilos mais pas plus de 5 au grand max, j’ai toujours eut à peu de choses près la silhouette que vous voyez sur mes photos (ou en vrai pour celles qui me connaisse au delà du virtuel).
 
Mes parents travaillaient beaucoup, ils avaient leur entreprise et mettaient beaucoup de coeur à l’ouvrage, nous allions donc chaque midi à la cantine et les soirs c’était repas express, et, ce qui va souvent avec ce genre de dîner c’est : pâte et steak haché.
 
A la cantine, j’étais toujours de celle qui demandait à avoir une double ration des accompagnements du plat ET je prenais bien entrée, plat, produit laitier et dessert, et croyez-moi que je ne gâchais rien. Les copains me demandaient souvent où je pouvais bien mettre tout ça. A « l’époque » je faisais du sport une fois par semaine par ma propre initiative c’est-à-dire soit à la danse, la gym quand j’étais « très » jeune, soit chez moi à l’adolescence ou à la salle de sport avec ma copine jusqu’à ma vingtaine à peu prêt. S’y ajoutait les heures d’EPS du collège, lycée où je me donnais souvent à fond car j’adorais ça.
 
Je me suis aussi demandée par quelle chance je pouvais manger « autant » en restant «mince », et je me suis toujours dit que vu l’excitée du « bounty » que j’étais (et je suis toujours), à courir, sauter partout, ne pas tenir en place, il était évident que je me dépensais plus que ce que je consommais en calories. Bah oui, à l’école, chahuter avec les copains c’était trop cool, je ne savais pas faire la meuf posée, trop hype, inaccessible quoi. Moi, non, j’étais la teubé, pourtant avec la bande trop prisée du lycée mais la teubé qui a trop d’énergie a dépenser, qui est trop heureuse de vivre, d’être là, avec eux tous, à rire et chahuter.
 
Bref, la petite parenthèse qui vient de me rendre nostalgique hein, on dit merci…^^
 
En tout cas, je ne me suis jamais privée, mais… je gardais quand même en tête les choses « bonnes » et « moins bonnes » à consommer ou à éviter du coup. J’ai toujours eu cette notion de par mon éducation, une maman toujours mal dans sa peau depuis ses grossesses donc perpétuellement à la recherche du nouveau régime en vogue et un papa très sportif qui prenait beaucoup de temps pour parler avec nous donc m’a beaucoup sensibilisé sur les bonnes choses ou non.

 

Puis, j’ai eu quelques phrases qui m’ont marqués, comme une de mes tantes qui un jour m’a dit en me voyant tartiner d’un cm d’épaisseur ma tartine de nutella : « tu sais, il ne faut jamais abuser des bonnes choses pour pouvoir en profiter toute sa vie ».

Pour certain(e), ce genre de remarque n’est même pas analysée, mais moi elle a été analysée, enregistrée, intégrée et reproduite.
 
J’avais une amie par exemple, qui chaque soir s’enfilait : une tige de saucisson entière (vous savez les trucs à grignoter d’apéro de l’époque, les saucisson « Justin Bridou » quoi). Elle était bien plus menu que moi, mais avec de la cellulite, et elle me demandait comment ça se faisait… Bah simplement, je ne faisais pas ce que ELLE elle faisait.
Quand j’allais au mc do car oui, j’y suis allée aussi, je ne prenais jamais de coca, j’ai toujours accompagné mon menu d’eau, et de frites en demandant à ce qu’ils ne rajoutent pas une dose de sel au moment de me les servir, j’ai toujours fait ça depuis mon plus jeune âge.

 

Je ne m’enfilais pas un pot de nutella entier à la petite cuillère devant la télé, même si mes amies ont toujours refusé que je leur tartine leur crêpe ou brioche car je mettais plus de nutella qu’il y avait de support, oui ça c’est vrai et encore maintenant, je ne prends plus de nutella mais que ce soit de la pâte à tartiner ou de la confiture, y’en a toujours 1cm de trop ^^ lol.

En revanche, je ne grignotais pas, je ne prenais pas de goûter à la pause de 10h, je ne mangeais (et ne mange toujours pas) de bonbons même quand le paquet était ouvert devant moi, je ne buvais jamais de soda, (et encore maintenant) etc etc.
Bref, je mangeais en grosse quantité mais mine de rien, ça restait assez sain pour mon âge et surtout comparé aux copains/copines.
 
Puis le gros changement : Au bout d’un an avec Thib, nous nous sommes installés ensemble, enfin je l’ai rejoins dans son appartement^^, le bilan de 6 mois de vie commune a été dur… Quelle merde ! Bah oui, au début on vit un peu d’amour et d’eau fraiche et on ne vit pas encore ensemble donc quand on rentre chez ses parents après le week-end, on fait du sport, on mange correctement, on se couche tôt, on a une belle routine pour se retrouver le vendredi soir en pleine forme afin de pouvoir traîner en culotte dans l’appart sans complexe ^^, mais là, après 6 mois de vie à deux tous les jours, ce n’est plus la même… Je prenais du poids. CATA de chez CATA cette histoire ! Bah oui, et pour cause, toujours étudiants avec une kitchenette miteuse, une envie de montrer à Thib que je saurais prendre soin de lui, je m’expérimentais en cuisine facile, très facile avec la bouffe bien merdique. Du coup, la prise de poids a été très facile aussi (environ 5 kg).

 

Reprenons ^^ :

En 6 mois, j’avais pris ce poids, hors de question de continuer ainsi.

 
Je travaillais en alternance avec mes études chez AXA, j’avais ma collègue/amie (pour vous situer) qui se lançait dans un régime après ses grossesses mais qui allait chaque midi (ou goûter) chercher un maxi cookie ou un pain bagnat à « la Mie Câline », sans pression, je ne peux même pas dire que ça me tentait, j’avais une motivation, j’avais décidé de me reprendre en main avant notre 3ème été où je savais qu’on allait partir ensemble avec Thib et hors de question de ne pas me sentir bien dans ma peau.
 
Alors, j’avais un peu plus d’un mois pour perdre ces kilos de pris.
 
Je me remets au sport, enfin plutôt à une activité physique quotidienne (car le sport c’est ce que je pratique aujourd’hui réellement), je me suis mise à aller marcher tous les jours pendant 1/2h avec une amie qui voulait elle aussi perdre quelques kilos.
Et je me suis testée à mon premier « régime », moi je suis comme ça, c’est tout ou rien, le juste milieu n’avait pas sa place dans ma vie à cette époque. J’ai pris du poids rapidement, j’allais le reperdre très rapidement… Déjà terminé les pizzas, quiches, plats de pâtes, crème épaisse, crèmes desserts, les 10 BN au ptit déj et j’en passe et des meilleures et bonjour les crudités, fromage blanc 0%, crème fraiche légère, légumes vapeurs, nouveaux plats, gâteaux et desserts maisons. Mais avant ça, j’ai fait ma première monodiète de 3 jours… Oui, elle date de 2011… Une amie de ma maman avait fait la fameuse opération : la sleeve (réduction de l’estomac), et la semaine avant l’opération elle avait dû manger uniquement liquide. Ce qui lui avait fait perdre 5 kilos d’entrée de jeu. Ma mère m’ayant raconté ça, évidemment, qu’est ce que je me dis, je vais faire pareil, si c’est recommandé avant une opération, et bien ça ne pourra pas me faire de mal, je fais quand même quelques recherches sur internet, et je vois que cela est connue.. Cela s’appelle une monodiète, je démarre ma première monodiète informée et motivée, je décide de la faire avec des yaourts car je voulais manger liquide (comme la copine de ma mère évidemment ^^).
 

Au bout des trois jours (une semaine je ne voulais pas, car sur internet c’était pas ce qu’il était conseillé de faire), j’avais déjà perdu 2kilos, surement les deux derniers de pris donc encore facile à déstocker… Puis j’ai enchaîné avec une alimentation ultra saine, essentiellement composée de légumes, fruits, jambon blanc (c’est pauvre en calories et à l’époque je mangeais de la merde heu de la « viande » ^^ (second degré) !). J’ai été marcher tous les jours et un mois plus tard, j’avais retrouvé mon poids de forme : Alléluia me direz-vous !

Aparté :
merci de ne pas juger mes façons de faire, je fais ce que je veux, comme je le veux, si cela me convient à moi, et qu’après je ne reprends pas les kilos. Les pseudos nutritionnistes de l’assemblée blogging pourront balancer que c’était de la sous nutrition ou que l’on ne doit pas perdre en si peu de temps, mais qu’on s’entende : JE M’EN FOUS de ce que VOUS VOUS PENSEZ. Je raconte juste mon histoire, mon vécu, ma façon de voir les choses, et pas que c’est LA MEILLEURE FACON de faire. C’est dit 😉

J’ai pu faire mes vacances de folie, me sentant bien et tout heureuse avec moi-même.

Il me restait un an à faire pour avoir mon BTS, j’étais avec ma copine, qui faisait le yoyo niveau poids, elle perdait 4kg car elle se restreignait grave, en reprenait 5 car elle se goinfrait, et ainsi de suite toute l’année. Pour ma part, je jonglais d’un ou deux petits kilos les lendemain de week-end chargé ou séjour avec Thib quelques parts, eh oui, je me nourrissais sainement mais j’aimais prendre comme tout le monde donc quand j’allais au resto, en dîner entre amis (etc), je n’étais pas regardante sur ce qu’il y avait dans mon assiette et encore moins des quantités. Les buffets à volonté lors de vacances par exemple étaient scandaleux pour mon estomac ^^.
Du coup, je suivais ma copine dans ses challenges : soupe midi et soir pendant 1 semaine  (quelques jours pour moi) etc etc quand je trouvais que j’avais mon 1 ou 2 kilos de « trop ».
C’est de là qu’est venu mon côté « ré-équilibrage alimentaire », dans le sens où ; je mangeais correctement tous les jours, mais quand même en grosse quantité, c’est vrai que ça a toujours été mon « problème » ça, mais je ne mangeais plus de la cuisine rapide comme celle que je mettais testé à faire ses 6 mois pour impressionner Thib^^, mais quand nous sortions (resto, séjour, invitation) je me faisais « plaisir » (je mets plaisir entre guillemets car maintenant que j’ai goûté la cuisine healthy et nouvelle, tout les trucs d’avant me rebute vraiment). Du coup, ensuite je faisais la balance dans mon assiette, en mangeant moins les jours qui suivaient.
 
Je cuisinais mieux et sans frustrations car j’ai toujours aimé cuisiner des choses que j’allais aimer manger, et inversement, j’aimais manger ce que je cuisinais.
Je n’ai jamais eu besoin d’arrêter les sodas, bonbons, grignotages, desserts de boulangeries car je n’ai jamais commencé cela, je cuisinais juste mal et gras chez moi, et comme je mangeais en grosse quantité en plus, et bien j’ai grossi inévitablement.
Il faut savoir que partout et toujours dans mes études et boulot, je me suis TOUJOURS fait mon repas « homemade » le midi, je n’allais jamais (ou que pour des occasions) me restaurer dans les boulangeries/restaurants du coin. C’est important de le savoir. Question de budget déjà, et ensuite de qualité nutritive, même pendant ces 6 mois de début, j’ai grossi en voulant cuisiner pour Thib, dans une kitchenette horrible qui ne donnait pas envie d’y passer du temps donc je faisais certes à manger mais des choses rapide, ce qui ne déplait pas à un jeune homme en plus qui s’en cogne de l’alimentation ^^…

 

Eté 2012 :

Nous avons fait deux semaines de vacances dans le sud, chez nos amis, et c’est à ce moment précis que le sport à pris sa place dans ma vie. Nous avions fait les soldes avant de partir et nous nous sommes acheté des baskets running car là bas nous n’aurions pas de voiture et nous allions devoir tout faire à pieds, en marchant, en courant…
 
En l’espace de 2 semaines, j’ai adoré, adoré visiter tout à pieds, ne pas compter les heures de marche et m’extasier devant le nombre de kilomètres au compteur à la fin de la journée. Faire mes premières vraies foulées avec Thib pour rejoindre plus rapidement la plage, j’ai adoré, et j’ai continué…

 

Septembre 2012 :

J’ai débuté ma licence à Paris, et c’est à partir de là que bien des choses ont changé.
J’ai été un an avec deux collègues très très regardantes de leur poids, mais complètement différentes sur leur façon de le gérer. Une avait pris du poids suite à sa grossesse et mettait tout en oeuvre pour le perdre, elle regardait toutes les calories de ses plats surgelés Picard, elle cuisinait sinon, et sinon me parlait pendant une heure de l’écart qu’elle avait fait le midi en mangeant Japonais, elle faisait aussi du sport deux fois par semaine dans un club de Zumba, et j’avais l’autre qui était déjà mince mais elle ne se plaisait pas, elle faisait une fixette sur son physique, elle mangeait très peu et très lentement mais ce n’était pas sain du tout, car ses repas était toujours des plats en sauce, des conserves ultra saucé, des salades ultra huileuse, elle en mangeait à peine la moitié et terminait par un fruit et un yaourt puis faisait du sport chaque soir chez elle. J’ai donc été entourée pendant un an, chaque midi de deux personnes complètement différentes en terme de façon de faire mais avec un même sujet de conversation : leur poids, et une seule pratique commune : le sport !

 

Mars 2013… Thib me demande en mariage… YOUPIIII ^^

Me voilà dans mes préparatifs et évidemment l’envie de rentrer dans ma robe dans un peu plus d’un an…
J’ai clairement trouvé un équilibre, mon équilibre. J’étais restée stable tout au long des 15 mois entre la demande et la cérémonie. La cuisine rapide et grasse était bien loin derrière moi/nous.
Je m’étais renseignée, j’ai aussi beaucoup échangé avec mon collègue qui m’a ENORMEMENT apporté d’informations ouffissimes sur l’alimentation, j’ai aussi été encore plus motivée dans le sport en arrivant à Dijon (je n’avais plus que ça à faire nous retrouvant seuls avec Thib sans nos amies), je cuisinais encore plus sainement et responsable mais je gardais quand même ce truc de ne pas être regardante quand nous allions au resto, quand nous recevions etc, je ré-équilibrais les jours suivant en alliant une alimentation plus légère et du sport et voilà tout.
 
Instagram m’a aussi beaucoup aidé en me faisant découvrir des comptes avec des recettes healthy, mais quand j’allais quelques parts, je voulais pouvoir me resservir deux fois, reprendre deux fois de la glace si j’en avais envie.

 

Aujourd’hui, c’est toujours pareil,

avec quelques évolutions tant sur le plan de la réflexion, des recherches effectuées sur le plan alimentaire et ma pratique sportif.Déjà, vous l’aurez compris, j’équilibre en majorité par le sport et plus trop par l’assiette, à moins de très gros excès comme quand on cumule invitations sur invitations quand on rentre à Sens.

Après, étant renseignée sur plein de choses, j’ai forcément été sensibilisée et j’ai du coup troqué mes anciens plaisirs pour de nouveaux, tout aussi gourmands mais plus sains, et moins industriels, même si, quand on me propose un gâteau industriel et qu’à CE moment précis il me tente, je le mange sans aucune culpabilité car je veux pouvoir manger de tout quand j’en ai envie, sans me prendre la tête en me mettant des frustrations énormes. Après c’est rare que cela me fasse envie car je sais ce qu’il y a dedans et cela me repousse plus qu’autre chose, mais parfois, les hormones des femmes nous donnent des envies comme ça, et alors moi j’aime y dire oui.
 
Par exemple, je ne me pose même plus la question quand je vais au centre commercial de Dijon, systématiquement je passe par le « stand » de yaourt glacé et je me fais un pot avec du chocolat fondu dessus, et si j’y vais 5 fois dans une semaine, je le prendrai 5 fois, il m’est même déjà arrivé de finir mon pot et d’y retourner une second fois. Juste le truc c’est qu’après je vais faire ma séance de sport plus intensive ou je ne prendrais pas de dessert le soir après mon repas, j’équilibre en fait, tout simplement.
 
Je vous avoue seulement que je préfère mille fois faire 3h de sport dans une journée pour équilibrer que de sauter un repas ou enlever mon dessert etc. C’est d’ailleurs ce que vous pouvez constater sur mon compte instagram, quand je vous filme mes temps de sport.
 
J’aime trop manger, c’est un moment convivial que j’aime partager tranquillement avec mon mari, mes proches, je le fais toujours perdurer en me resservant, encore et encore, jusqu’à terminer le plat si on ne me l’enlève pas, j’aime cuisiner, au gré de mon envie du moment, je n’aime pas devoir contrôler ce que je mange, c’est d’ailleurs pour cela que je ne vous fait pas de journée dans mon assiette, car je ne sais pas et je n’ai pas envie de composer mes assiettes selon les études de : tant de féculents, de légumes, de protéines… Du coup, si je vous montrais sur une journée ce que je mange, ce ne serait pas parlant et je n’ai pas non plus envie de vous mentir en inventant une journée type car cela n’existe pas chez moi.
Ce que j’aime c’est la simplicité, je veux cuisiner et manger ce que je veux quand je le veux, toujours dans un esprit d’alimentation saine, oui, mais dans le sens, si j’ai envie de manger 500g de glace à la banane maison je veux le faire, ou 500g de fromage blanc avec de la cannelle je veux le faire, ou si je dois finir les restes de mon taboulé aux quinoa pendant trois jours midi et soir car j’adore et que j’en ai trop fait, je veux le faire, il y a des jours où je ne mange pas de protéine et le lendemain je vais en manger pour 5 portions d’un coup, si j’ai envie de me faire des oeufs brouillés avec du tofu je veux le faire et sans peser pour ne pas dépasser la portion recommandée. Je suis comme ça, j’aime tout ce que je mange, je n’éprouve aucune frustration car je mange ce que je veux pendant mes repas sans calculer si les portions sont respectées.
 
Au quotidien, j’équilibre UNIQUEMENT par le sport quand je fais des excès/écarts/plaisirs, je ne sais pas comment appeler cela car je sais que ce n’est jamais bien grave.
Par contre, j’équilibre plutôt par l’alimentation quand je reviens de séjour, week-end, vacances (et si c’est nécessaire donc ce n’est pas systématique hein) quand il y a un changement alimentaire quoi, que je ne maîtrise pas la cuisine que je mange.
Je mange plus qu’il n’en faudrait pour mon estomac, j’aimerai d’ailleurs rectifier cela car en quantité c’est plutôt beaucoup, mais je mange très sainement, sans sucre, sel et matière grasse ajoutée, je cuisine beaucoup de légumes et j’ai appris à les aimer crus comme cuits, croquants comme fondants, en plat comme à la vapeur. Je mange beaucoup les « nouveaux produits » comme le quinoa, le boulgour, les lentilles corail, pois chiche et j’en passe, je goûte de nouveaux légumes, fruits dès que je le peux et je les intègre dans notre alimentation s’ils sont bons pour notre santé et que l’on aime le goût. Nous mangeons pour la majorité des cas « homemade », même les burgers et pizzas, mais je garde toujours quelques plats rapides sous le coude comme des légumes en boîte cuisinés style ratatouille, haricot vert, épinard haché, une ou deux pizzas/quiches Picard au congèle.

 

Après j’sais pas comment expliquer mais à force de me renseigner, beaucoup de choses ne me donne plus ou pas envie.

Comme si mon cerveau savait que ce n’était pas sain, bien, bon.
C’est souvent plus de la curiosité de goûter que de l’envie d’en manger. Par exemple, si je fais une pizza maison (ou non), je vais la faire de préférence le midi instinctivement, si jamais je la fais le soir, je n’en mangerais soit pas, soit je croquerais dans la part de Thib pour avoir un petit goût mais instinctivement je n’en voudrais pas plus, ça ne me donnera même pas envie de plus. A contrario, si j’ai envie de me faire mon kiff boules de glaces café/citron (oui l’association en étonne plus d’un, mais c’est un souvenir d’enfance de vacances avec ma maman) et que j’ai envie d’en reprendre 3 fois, je le ferais et basta, idem par contre j’ai un vilain plaisir ce sont les m&ms (mais je n’en achète jamais) et ça le paquet peut y passer sans culpabilité car je sais qu’après je vais EQUILIBRER, j’irai courir le lendemain.
 
En fait, à force (et aussi je n’ai jamais été attirée par des choses comme sodas, bonbons, trucs huileux etc), mon subconscient (ou inconscient je ne sais pas) me dirige directement vers des choses saines, je pourrais manger un kilo de fraise nature le soir sans problème si j’en ai envie, et quand j’en ai envie je ne veux pas devoir m’arrêter pour x ou y raisons, je vais aimer pouvoir me resservir 3 fois de houmous, de fromage de chèvre allégé avec du pain complet quand j’en ai, si je cuisine un gâteau au chocolat je veux en manger midi et soir une part car je kiff ce gâteau, quand je fais des crêpes (ou autres) pareil. Ce week-end par exemple, y’avait des pains aux chocolats (j’adore ceux de chez ma mère car ils sont un peu brioché et pas au goût de beurre) et bien j’en ai mangé deux sans problème, mais ensuite, je n’ai pas oublié mon moment dédié à mon sport malgré que j’étais avec ma meilleure amie et j’aurais pu me dire c’est bon j’en ferais plus tard, non. Et si je n’avais pas pu en faire, j’aurai mangé moins le soir.
 
J’équilibre, et y’a pas de mystère, toutes les filles qui se font plaisir équilibre aussi, sinon, on grossit, elles grossissent !
 
Faut juste trouver son équilibre et se donner à fond dedans. Et on équilibre dans les 48h, pas dans les 6 mois, car là y’aura déjà 6kilos de prit et pour les perdre faudra s’accrocher davantage…
 
Voilà les filles, encore un récit sur ma vie, mon alimentation, ma façon de m’alimenter, mes plaisirs, comment je garde la ligne avec le plan alimentaire.*
 
Vous savez donc que je n’ai jamais été attirée par des choses type sodas, bonbons tout ça, mais plus vers des choses plus saines, qu’au resto entre : une salade un peu changeante (pas la salade verte, tomate et maïs) ou un burger, je prendrais toujours la salade avec grand kiff, vraiment. Par contre, le jour où j’ai envie de me faire un burger innovant avec de bons produits et genre pas le traditionnel (vu et revu) je le prendrais sans hésiter. Il y a donc deux poids, deux mesures dans ma façon de m’alimenter, les frites ne me font pas rêver, par contre des frites de patates douces si, et pourtant c’est aussi considéré comme un féculent. Les traditionnelles pâtes blanches ne m’envoient pas de kiff mais celles au quinoa ou à l’encre de sèche complètement que si. Je ne mangerais pas de gâteaux industriels comme ça, par contre je reprendrais 3 fois de suite une part de gâteau au chocolat que j’aurai fait. Voilà tout. Je suis donc une personne qui aime me faire plaisir quand j’en ai envie ou que l’occasion s’y prête, mais qui à côté de ça mange très sainement le reste du temps, et équilibre toujours pour ne jamais avoir à se priver ou faire un régime sur plusieurs moi. C’est ça de ne pas avoir peur de se bouger le popotin lol.
 
Je voulais vous écrire cet article depuis bien longtemps mais avec l’arrivée de Lyanna, j’ai eu plein d’articles à écrire avant celui-ci. Du coup, je vais pouvoir vous faire le retour sur mon expérience avec « Powerdiète », le programme avec une nutritionniste… J’aime bien faire les choses dans l’ordre.
 
Je vous dis à très vite les filles, pour les nouveaux articles.
 
Des bisous.

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