Coucouuuuu Les filles !

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Vous aviez été nombreuses à me demander quand j’allais reprendre le travail, si j’étais en congé parental ou en arrêt voir même si j’avais quitté mon boulot.
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Je vous réponds enfin à tout ça, je prends le temps et le recul pour vous expliquer ma vision des choses, comment j’en suis arrivée là, et ce qu’il se passe.
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Tout d’abord, je retrace quelques lignes de ma vie professionnelle pour toutes celles qui nous rejoigne en cours de route (Bienvenue d’ailleurs hein ^^) ; j’ai fait mon bac +3 dans le domaine du commerce et plus particulièrement dans le secteur bancaire.
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J’ai toujours été en CDI et validée directement après mes études ou mes période d’essai.
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J’occupe un poste de conseillère particulier (axé jeune), dans une banque de proximité (ne me demandez pas laquelle, je ne peux rien dire, et en plus ils me lisent bien plus régulièrement que vous #àl’affût).
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Puis, cela ne changera rien de dire dans laquelle je suis, à part assouvir votre curiosité lol, mais dans mon cas ça ne mettra pas un coup de baguette magique pour que tout se passe bien.
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Vous aviez sûrement suivi le fait que j’ai dû avoir recours à la stimulation ovarienne pour avoir Ma Lyanna, rien, aucun des traitements ne fonctionnait, rien n’agissait, à deux doigts d’aller au CHU dans le service spécialisé, les docteurs ont décidés de m’arrêter pour voir si cela pouvait bien venir du travail, et paf, direct mon cycle se met en route et … Lyanna se loge en Moi ! Plus de doutes !
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Malgré tout, j’y retourne par professionnalisme, je suis enceinte c’est tout ce que je voulais.
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Mais dès mon arrivée, ça repart de plus belle…
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Les médecins sont formels si j’y retourne c’est fausse couche assurée.
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Je compte vous écrire mon vécu, sur un article dédié, vous êtes nombreuses à m’écrire me disant que vous vivez des atrocités au travail, alors je veux partager avec vous, et vous donner les conseils qui m’ont sauvés, car oui ça a été le terme… « Sauvé ».
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Je me suis donc lancée dans mon blog, ce blog que vous lisez régulièrement et qui a un nombre de lectures que je n’aurais jamais imaginé, je l’ai créé pour m’occuper ; moi l’hyper active, je ne me voyais pas ne rien faire de mes journées. Canapé ? C’est qui lui ? Film ? Connais pas ! Série ? Oui le soir tard avec mon mari lol.
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J’avais besoin de m’occuper, me sentir utile, j’ai d’ailleurs direct employé le mot « aujourd’hui j’ai travaillé » ! Alors que je ne touche pas de salaire, vous vous en doutez. Je n’ai pas d’entreprise, je faisais seulement ça pour le plaisir de partager vu que j’avais le temps.
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Plus l’arrivée de ma fille approchait, plus c’était une évidence : je voulais rester auprès d’elle le plus possible.
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Alors nous avons décidé, sans vraiment y réfléchir que je prendrais mon congé parental de 6 mois. Nous savions que financièrement ce serait difficile ou en tout cas pas facile, mais avec ce que j’avais vécu, nous savions que ce qui est le plus important dans le vie ou du moins dans la notre, c’est notre famille. Et ce petit être que nous avons tant désiré.
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Attention, chacun est libre de prendre ou non son congé parental, celles et ceux qui ne le prennent pas ont mille super bonnes raisons, mais moi, j’en avais mille et une pour le prendre. Si je n’avais pas eu tout ces problèmes, ma vision aurait surement été différente, on ne le saura jamais, en tout cas, ma mère ne l’avait pas pris et elle m’aime tout autant que j’aime ma fille.
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Pour ma part, c’était clair, Thib lui était bien décidé aussi à ce que j’élève notre enfant.
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Me voilà donc, à faire les papiers nécessaire pour que je puisse m’occuper de Lyanna.
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Aujourd’hui je suis à 2 mois de reprendre, Lyanna a 7 mois, et je peux dire que c’est surement un des meilleurs choix que j’ai pu faire jusque là dans ma vie.
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La voir évoluer, grandir quotidiennement me rend complètement heureuse, je passe énormément de temps auprès d’elle, les moments que nous partageons sont pour moi ma source de tout ; motivation, inspiration, création, et détermination !
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Pouvoir aller la chercher chaque matin que Dieu fait dans son lit, la voir me sourire, être tellement heureuse de me voir, et que je la prenne contre moi, nous recoucher un moment à deux, faire des câlins, me prendre des coups de pieds car elle s’agite, la voir se mettre à pleurer à la vue de son biberon tellement elle a faim et que ses émotions la submerge (c’est d’ailleurs toujours un étonnement de la voir régir comme ça, c’est vrai que les bébés ne savent pas gérer leur émotion), m’appliquer à lui choisir ses vêtements du jour, et parfois s’engrainer à rester en pyjama haha, avoir le temps de l’endormir quand elle n’a pas envie, avoir le temps de lui cuisiner ses petits pots, avoir le temps de jouer avec elle et de la faire évolue, pouvoir faire perdurer l’allaitement. Je ne peux pas dire ; le congé parental c’est essentiel pour moi, et je le ressens aussi comme ça pour elle.

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Evidemment ce n’est pas toujours tout rose, le congé parental c’est aussi avoir sa vie qui ne tourne qu’autour de son enfant, en 7 mois, je vais partout avec elle, en courses, voir les copines, à mes rdv pro, à mes rdv médicaux, au resto entre amies, chez le coiffeur. Je n’ai pas de mode de garde, Thib travaille, nos proches ne sont pas dans le coin et nos nouveaux amis ont également des enfants et je ne veux pas les déranger, donc je m’adapte, je l’emmène partout. Je m’adapte aussi à son rythme à elle, mes journées (hors dans le pro) se façonnent en fonction de son premier biberon, de ses siestes de la veille, c’est aussi prendre sur soi quand elle fait des crises de dents et qu’elle est au plus mal pendant 3 jours, c’est aussi passer 1h par repas (si ce n’est plus) quand y’a une purée ou compote pour qu’elle mange, et 40 minutes quand c’est juste un biberon (ça va …). Si jamais y’a une lamper de trop, elle me vomit tout, donc c’est aussi ; tout changer, essuyer les pleurs de peurs, me changer, nous doucher ! Le Bonheur ! C’est aussi être interrompu sans cesse quand je travaille sur le PC, c’est parfois ne même pas pouvoir aller faire pipi, ou se retrouver avec bébé sur les genoux au WC (oui, oui ! niveau intimité, tranquillité : on repassera).
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Un congé parental c’est aussi ça… mais quand je « travaille » sur ma table de cuisine, qu’elle est dans son parc à côté de moi, j’ai juste à tourner la tête et tomber sur son visage qui me fait chavirer, voir sa tête se redresser et m’envoyer un éclat de rire, c’est ça « LE » bonheur > Bon ensuite, elle se souvient que c’est plus marrant de jouer à deux et je dois laisser ce que je suis entrain de faire pour aller jouer avec elle, c’est aussi ça la REAL LIFE ^^
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Mais en tout cas, je ne regrette rien. Je savoure du mieux que je peux, parfois en culpabilisant de ne pas profiter plus d’elle, d’écrire sur le blog alors que quoi… est-ce-que vraiment je sers à quelques choses, alors qu’à elle, je servirais à tout. Je me pose souvent la question, un jour je pourrais regretter : oui, mais dans ce sens là, de m’être atteler aux Réseaux Sociaux, à mon petit blog, à passer énormément de temps à vous répondre, au « détriment » aussi de mon mari (mais ça je vais vous en parler dans mon autre article sur mon projet pro c’est mieux lol).
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Malgré tout, je ne me serais pas vu être à la maison et ne « rien » faire. Bon oui, avec tout ça, y’a toujours les tâches ménagères, et quand on est chez soi, plus d’excuses pour demander un partage de tâches lol. Faire à manger, faire aussi à manger différemment (en texture je parle) pour Bébé, le ménage (je suis maniaque), les courses (j’y passe une vie, j’adore ça mais je vais devoir arrêter lol), les lessives (5 fois plus avec bébé et encore quand y’a pas de vomissements ou autres petits tracas). Je n’aurais pas aimé ne faire « que » ça dans ma journée. Alors bon, au fond, à l’heure où je vous écris, je me dis que « je me le dois bien », car non ce n’est pas : « je le veux bien » car je pourrais aller à droite, à gauche, voir les copines, ma famille, nos amis qui habitent loin, profiter de tout ce temps, mais j’ai besoin en fait de me sentir utile, de me sentir femme active professionnellement parlant.
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C’est d’ailleurs pour cela que je sais qu’un congé parental ne peut pas convenir à toutes, et c’est normal. Après, j’ai trouvé un équilibre qui ME correspond, tout le monde ne veut pas et ne peut pas faire comme ça, et heureusement sinon le monde s’arrêterait de tourner ^^.
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Enfin voilà, si je continue, je vais partir sur un autre sujet que je vous réserve pour un autre article, afin que ce soit plus logique et plus organisé sur le blog.
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En tout cas, voilà, j’ai bien pris un congé parental de 6 mois, les seuls autorisés pour un premier enfant, misère ! Seulement 6… Ma foi… Espérons que demain ce ne soit pas que … « le droit de retourner au travail après l’accouchement »…
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Sincèrement en tout cas, je n’émets AUCUN jugement si on le prend ou pas, on fait en fonction de ses moyens avant tout, envies, possibilités et son tempérament, ainsi que ces possibilités d’évolution dans sa boîte (car oui, hein, un congé parental pris c’est aussi se tirer une balle dans le pied qu’on soit honnêtes !), cependant, je reste convaincue, que notre enfant a besoin de nous, ce petit être tout petit, si petit, qui n’a rien demandé à personne, a besoin de sa maman, a besoin d’une présence pour lui, pour les câlins, les bisous, le rassurer, qu’il se sente protéger, aimer, afin qu’il ressente qu’il peut avoir confiance. Des études l’affirment, plus un enfant est choyé (dans le sens ressentir une présence « permanente ») bébé, enfant, mieux il sera. D’autant que, plus on prend le temps, qu’il ne se ressent pas notre stress de l’heure, du retard éventuel au travail, etc, mieux il sera.
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Ne prenez pas tout au pied de la lettre et au premier degré, y’a toujours l’exception qui confirme la règle comme on dit, dans un sens comme dans l’autre.
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Mes amies me le disent bien assez, que si elles avaient pu, elles auraient pris leur congé parental, car aujourd’hui elles culpabilisent de voir leur enfant pris au piège dans la spirale infernale de leur boulot, pris dans leur routine stressante.
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Elles ont percutées quand leur enfant leur a dit : « je sais maman que tu n’as jamais le temps », ou encore « tu as vu maman, aujourd’hui on est à l’heure », « maman, excuse moi si tu te fais gronder par ton patron », « maman, je ne t’ai pas vu aujourd’hui », un enfant qui pleure et qui finit par dire « j’ai envie de faire pipi mais on va être en retard »…
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Nos enfants subissent notre quotidien, et cela nous anéantie. Alors pour ma part, j’ai voulu prendre sur nos finances et ne pas lui faire vivre cela lors de ses premiers mois de vie. Mais cela n’engage que moi, et je n’aime pas plus ma fille qu’une autre maman, surement pas.
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S’il vous plait, les filles lisez jusqu’au bout de mes phrases lol.
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Je vous laisse, et je vous dis à très vite 🙂
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Des bisous,

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