Hello les filles,

Dans cet article tant demandé, je vous retranscris ce que j’ai pu apprendre ou revoir lors de mes cours et ateliers de la préparation à la naissance.

 

Tout d’abord, il y a deux choses différentes :

  • Les cours de préparations à la naissance sont proposés à chaque grossesse quel que soit le nombre d’enfant que l’on a déjà ou non.
  • 8 séances sont à faire et sont totalement gratuites et non obligatoire, mais sincèrement, notamment pour une première grossesse, je les recommande vivement.
Chaque fois, j’apprends beaucoup, je peux me projeter, c’est vraiment un monde à part et important qui concerne quand même l’arrivée de bébé, de la grossesse, aux premiers jours de bébé en passant par l’étape parfois tant redoutée : l’accouchement.
Nous avons choisi la façon dite « classique », c’est à dire que nous avons des cours avec une sage femme qui aborde avec nous différents thèmes liés à l’arrivée de bébé.
Pour le premier entretien avec elle, c’est uniquement la sage femme, le futur papa et la future maman, cela dure deux heures, on parle de nous, de nos attentes, notre quotidien, comment nous envisageons les choses, allaitement ou non, comment s’alimenter enceinte, quel matériel de puériculture indispensable il faut acheter en premier, lesquels sont secondaires voir inutiles etc. C’est vraiment pour découvrir les futurs parents, ainsi que leur santé, pathologies, le terme du bébé etc.
et
  • Les ateliers de préparation à la naissance sont eux animés par les sages femmes de ma clinique, celles qui vont me faire accoucher, elles suivent des formations régulièrement pour être toujours à la page des dernières recommandations de l’OMS, ainsi que d’être plus polyvalente encore sur ces sujets.
J’ai pu m’inscrire à plein de cours gratuits, comme :
  • le bain de bébé
  • les nuits de bébé
  • l’allaitement des premiers jours
  • l’allaitement au fil des mois
  • les massages et postures de bébé
  • la présentation de la maternité
  • le rôle du papa dans la parentalité
Attention, je préfère préciser, certains conseils ou recommandations qui suivront dans cet article peuvent variés d’un établissement à un autre, je vous retranscris simplement ce que nous ont nous a expliqué, mais cela ne veut en aucun cas dire que c’est faux ou que ce que vous apprenez vous est faux. Tout est bon à lire, après on adhère ou pas, on a des contre-exemples ou pas. ^^ Chacun se fait son propre avis après, et décidera de ce qu’il veut mettre en place ou non pour son bébé. 

Les signes qui annoncent l’accouchement, mais pas que…

Nous avons vu lors de cette préparation à la naissance :
  • Les signes anormaux à prendre en compte pour nous rendre rapidement à la maternité.
  • Mais aussi que faire si nous arrivons au jour J de notre terme et qu’aucun travail n’a commencé et pour finir quels sont les signes qui annonce que l’on va accoucher…
Allons-y, tout d’abord :
Si on est le jour du terme et que rien ne se passe ou ne s’est passé, surtout on attend pas comme ça hein ^^
Il faut :
  • Appeler la maternité > Vous aurez un rendez-vous dans la journée.
Ils peuvent mettre jusqu’à 7 jours pour vous déclencher (plus ou moins selon les hôpitaux mais il faut éviter d’aller au delà quand même d’après ma SF), tout dépendra si votre col est fermé, un peu ouvert ou s’il y a une « anomalie » chez la maman.
Les délais sont d’environ :
  • 2/6 jours si le col est un peu ouvert
  • 6/7 jours si le col est fermé
  • Déclenchement immédiat si une anomalie est détectée chez la maman.

 

Quels sont les signes anormaux qui doivent nous faire consulter ?

  • Si bébé ne bouge plus (5 fois sur 24h minimum)
  • Si bébé ne réagit pas aux stimulations de maman
  • Saignements (sauf si trace de sang suite touché ou rapport sexuel)
  • Fièvre (supérieur ou égal à 38) sans aucun autres symptômes
  • Hypertension > mal à la tête/ventre et pieds/mains gonflées
  • Perte du bouchon muqueux (glaire jaune/marron) signe que le col commence à s’ouvrir.

 

Quels sont les signes qui annoncent que l’on est sur le point d’accoucher ?

  • Contractions dure comme du bois sur la totalité du ventre
    • dure moins d’une minute puis d’un coup notre ventre redevient tout mou
    • durée / fréquence / dureté / douleur : toutes les 5 minutes pendant une heure
  • Pertes des eaux :
    • rupture franche : tel un robinet qui ne s’arrête pas / sans odeur
    • fissuration : goutte à goutte
Voilà les filles, ce dont nous avons vu pour ce premier cours à l’accouchement avec ma sage femme, encore une fois, je vous retranscris ce qu’elle nous a partagé, mais moi-même j’ai pu voir dans des vlogs que cela n’est pas une science exacte pour toutes les femmes, certaines vont avoir un accouchement très rapide dès la perte des eaux ou même n’en auront pas du tout (oui c’est arrivé à une copine), certaines vont mettre 24h à accoucher une fois celle-ci rompu.
Mais dans tous les cas, je sais que pour ma part, un de ses signes m’emmènera à aller directement à la maternité, alors je ne peux que vous conseiller de faire de même, sans stress, ni frayeurs si possible mais pour ma part, pour mon premier accouchement je ne prendrai aucun « risque » à prendre mon temps ^^

 

Gestion de la douleur des contractions 

Nous avons appris pendant ce cours des positions qui soulagent lors des contractions de travail, comment respirer, et ce qu’il est recommandé de faire encore deux contractions.
Je vous retranscris tout ça du mieux que je puisse, j’espère que ce sera compréhensible, mais sinon pour des positions, vous trouverez tout sur Youtube, comme sur la chaîne « La maison des maternelles » ou sur de bons sites et surtout avec votre sage femme.
Ce qu’il m’a été appris en premier, c’est que pour gérer les douleurs des contractions, il faut bien se positionner, notamment dans une position antalgique (qui vous fait du bien).
Il faut alors éviter d’être allonger à plat sur le dos car :
– cela empêche la veine cave de « fonctionner »
– on empêche le retour veineux
– le coeur s’accélère
– on peut se déclencher un malaise vagal
Privilégier donc la position couché sur la gauche.
Ensuite, elle nous a dit de : Jouer sur l’apesanteur
– en écartant les jambes et exercer un relâchement
– de se pencher en avant en faisant basculer le bassin ce qui crée un bon axe pour faire descendre bébé.
Si nous avons la possibilité matériellement parlant, dès que nous n’avons plus de contractions il est bon de se mettre sur le ballon et de bouger dessus.
Il est aussi possible de se mettre debout et de se pencher en avant, attention il ne faut en aucun cas croiser les jambes mais :
  • les écarter et fléchir les genoux,
  • se mettre debout notamment quand on a des contractions par les reins.
On peut également s’allonger sur le côté (gauche) en chien de fusil avec son coussin d’allaitement en ayant une jambe tendue et un repliée.
Surtout bien penser à correctement respirer, bien souffler. Ne surtout pas faire de l’apnée car cela fait encore plus mal apparemment.
Il faut expirer plus longtemps que l’on inspire, car l’inspiration trop forte appuie sur le diaphragme.
Plus on a mal, plus il faut souffler court mais fort.
Elle nous a aussi dit de fermer les yeux, et de penser à des choses positives, le bébé dans nos bras, un voyage, un beau souvenir, quelques choses qui nous rappelle un bon moment ou quelques choses qui nous ferait du bien, avoir son bébé à côté de soi par exemple hihi
Elle nous conseille aussi de changer souvent de positions, et de faire les exercices même si les contractions ne font pas mal afin de choper le réflexe et que cela soit plus « facile » quand elles seront douloureuses.
Voilà les filles ce que je peux vous dire pour ce cours, enfin ce que je peux vous réécrire de mes notes et des enseignements de ma sage femme.
J’espère que cela vous aidera même s’il n’y a pas d’illustrations.

 

La rééducation du périnée

Alors pour ce cours, j’ai complètement été surprise par ce que ma sage femme nous a appris.
C’est simple, pour que vous compreniez directement de quoi je vais vous parler, quand je suis rentrée à la maison, mon mari m’a demandé comment était le cours, et ce que j’avais appris (oui pour ce genre de cours, il n’est pas venu avec moi, il n’y avait pas d’intérêt, et j’ai eu raison), je lui ai répondu : « super cours, on a apprit à se toucher seule », il m’a répondu en rigolant : « haha, non sérieux, tu as appris quoi? », moi : « à me toucher en sortant de la douche je te dis, je dois commencer à la 35ème semaines » mdr.
Comme à lui je vais vous expliquer tout ça lol
Bon aller, je commence à vous raconter tout ça mais reprenons du début ^^
Tout d’abord, elle nous explique qu’il faut comprendre et prendre conscience où est le périnée, pour cela, il faut effectuer le fameux « stop pipi ». En effet, une fois que l’on est au wc, on attend d’avoir vidé une bonne partie de votre vessie (pas avant afin de ne pas vous empêcher de faire pipi en totalité) et on stoppe son jet de pipi quelques secondes, on se concentre et on ressent quel muscle est contracté, et on finit notre pipi.
Si on a direct saisi quel muscle était sollicité, c’est bon, on ne recommence pas le « stop pipi » cela n’est pas bon de le faire inutilement car cela peut déclencher des infections urinaires apparemment.
Donc une fois saisi, on doit faire cet exercice une fois par jour, quand on regarde la télé par exemple. On sert et on relâche plusieurs fois sur quelques secondes à chaque fois.
Cela nous entraîne pour l’après accouchement, il faut d’ores et déjà saisir ce qu’est notre périnée car après l’accouchement quand il sera tout détendu, il nous sera beaucoup plus difficile de capter ce qui est attendu de nous pour la rééducation, donc de s’entraîner dès à présent, nous permettra d’aller « plus vite » dans la remise en forme de ce muscle.
Une fois l’accouchement fait, ma sage femme nous a dit de faire cet exercice quotidiennement et en se donnant des rituels c’est à dire, se dire qu’à chaque tété de bébé on fait l’exercice, et plus une fois par jour comme avant l’accouchement, là, il faut vraiment le faire plusieurs fois par jour. Le plus simple pour elle, pour y penser c’est de se donner des moments précis où le faire, donc la tété étant la chose la plus fréquente et la plus répétitive que nous allons faire ces prochaines semaines, c’est pour elle le meilleur moment pour intégrer cela.
Ensuite à 6/8 semaines, on a le rendez-vous pour la rééducation du périnée avec sa propre sage femme, qui ira bien plus vite si nous avons déjà commencé par nous-même.
10 séances nous sont généralement fixées, seulement pour certaines au bout de quelques unes, elle estimera que ce ne sera plus la peine de revenir car il aura retrouvé toute sa motricité, et à l’inverse, d’autres auront bien plus de séances…

 

Bon aller, on passe à la phase bien ouf, que tout le monde s’était bien gardé de me dire…

Le saviez-vous? ^^
On peut « éviter » les épisiotomies ou les déchirures, oui oui…
Mais comme on a rien sans rien, c’est là que rentre en jeu le fameux touché vaginal lol
Oui, vous m’avez bien lu, il y a deux façons pour détendre et assouplir notre vulve et essayer d’éviter ce que nous redoutons toutes.
C’est le même principe que les vergetures, on fait de la préventions, comme pour beaucoup de femmes le fait de bien prendre soin de soi durant la grossesse, évite les désagréments, malheureusement, cela n’est pas systématique, et même quand on a tout bien fait, dame nature en décide autrement, mais comme les vergetures, autant mettre toutes les chances de son côté pour que tout se passe sans « séquelles ».
Alors il y a deux sortes de massages complémentaires et pas à faire l’un ou l’autre, c’est bien les deux…
Le massage externe et le massage interne. Je vais essayer de vous expliquer mais je vous conseille de regarder sur internet si vous trouvez des vidéos, ou des schémas pour que vous puissiez illustrer comment faire.
Massage externe : prendre de l’huile d’amande douce, de la vaseline ou autres crèmes qui ne craignent rien sur cette zone (lubrifiant également) et masser l’entrée du vagin. Chaque soir en sortant de la douche (ou matin si vous êtes du matin quoi lol), à faire 2 minute environ.
Massage interne : mettre une jambe sur son lit, une chaise, un rebord de douche puis, mettre la même crème sur son pouce et ses doigts, et insérer son pouce dans… son … vagin (outch les sujets sympas, j’adore lol) et masser entre la peau avec son pouce qui est à l’intérieur et ses doigts qui sont à l’extérieur, idem chaque jour, et 1 minute environ.
Je ne vais pas m’attarder plus sur ce sujet lol, je vous invite à regarder sur internet ou demander à votre sage femme. En tout cas, j’ai été très surprise par ces massages, je ne pensais pas ni qu’ils existaient, ni qu’il y avait une chance d’éviter l’épisio et les déchirures…

Les techniques de poussées

Dans ce cours, comme son nom l’indique, nous avons pu voir comment pousser, quand pousser, et comment respirer pendant le travail.
Reprenons, et oui, je vous retranscris vraiment comme dans le cours lol
Il y a deux phases :
  • le pré-travail : sa durée n’est pas définie, c’est quand nous avons 10/15/20 contractions, qu’elles sont fréquentes, rapprochées. Le col est entrain de perdre de sa longueur, il faut se rendre à la maternité bien-sûr durant cette phase. Le col doit s’effacer totalement pour que la deuxième phase s’enchaîne.
  • le travail : la deuxième phase, c’est là que l’on peut poser la péridurale, le col commence à s’ouvrir et cela prendra environ 8h à raison d’1cm par heure pour un premier accouchement (généralement, mais comme toujours, il y a des exceptions).
  • Tout d’abord, les conseils avec la péridurale :
Il faut environ 45 minutes d’attente entre le moment où on la demande et le moment où elle sera posée et entrain de faire effet. Il faut compter 10/15 minutes à chaque fois pour qu’elle agisse, quand je dis « à chaque fois » c’est que l’on a une petite télécommande où l’on appuie dessus dès que l’on commence à avoir mal, mais attention, il y a des recommandations avec cela.
Sous péridurale on ne doit pas perdre sa motricité, c’est à dire que l’on doit toujours pouvoir bouger ses jambes et ce jusqu’à ses orteils. Il ne faut pas s’injecter trop de produits, nous devons pouvoir sentir notre ventre continuer de se durcir, c’est très important, tout comme il ne faut pas anticiper l’injection du produit en se disant : « j’ai injecté y’a une heure, je recommence avant d’avoir mal ». Surtout pas, on a besoin de sentir son ventre (qui sera sans douleur) afin de pouvoir pousser quand le moment sera venu.
Il y a deux sortes de poussées, pour un premier accouchement c’est celle dite « en apnée » qui nous sera conseillée, l’autre « poussée en expire » étant plus difficile à gérer.
La poussée en apnée est inée chez les humains en fait, puisque nous l’exerçons tous les jours ou presque lol (attention encore un joli passage ^^).
En effet, cette poussée est semblable à celle que l’on fait quand on va aux selles (pour rester correcte lol), on doit contracter les abdos, on inspire profondément, on bloque notre air, on pousse et on relâche en soufflant.
Tout ça se fait avec l’aide de la sage femme qui nous dit quand pousser mais aussi uniquement quand on a une contraction.
Pourquoi : car la contraction de l’utérus expulse le bébé, donc en poussant en même temps, on se facilite le travail. Une contraction de travail va durer entre 60 et 90 secondes, on a alors le temps de faire 3 fois la poussée en apnée.
Une fois la contraction finie on « se repose ». Et ça recommence… cela va durer 30 minutes environ, si c’est trop long, ils font appel aux médecins et alors c’est soit le forceps, la ventouse ou la césarienne en urgence afin de ne pas fatiguer trop la maman et le bébé.
La deuxième technique de poussée « en expire »  : le principe est le même que quand l’on souhaite gonfler un ballon de baudruche, on gonfle nos poumons et on souffle fort fort fort, jusqu’à ne plus en pouvoir comme si on voulait le gonfler en une seule fois. Et on recommence.
La sage femme présente nous aiguillera sur la technique où l’on semble le plus à l’aise.
Voilà concernant ce cours, ce que j’ai pu apprendre ^^

 

L’allaitement

Cet atelier me tenait particulièrement à coeur, j’en ai fait plusieurs, dont « l’allaitement des premiers jours » où nous étions plein de futures mamans souhaitant allaiter notre enfant, « l’allaitement au fil des mois » où j’ai été la seule future maman, j’étais entourée de jeunes mamans allaitantes qui m’ont donnés des tonnes de conseils, j’ai entendu leur témoignages, façons de faire, difficultés rencontrées et les solutions qu’elles ont trouvées, puis pour finir je vais assister au cours avec ma sage femme, sur le retour à la maison et on va aborder l’allaitement. De plus, je lis beaucoup à ce sujet, car cela me tient vraiment à coeur, de par mon hygiène de vie et mes convictions concernant l’agro-alimentaire, j’ai vraiment envie de donner ce que je considère être le meilleur pour mon enfant.
Je vais vous retranscrire encore une fois tout ce que j’ai appris, cependant cela risque d’être un peu décousu car j’ai pris sous forme de « tiret ». Mais je vais essayer d’argumenter quand je le pourrais.
Tout d’abord, il faut savoir qu’en France, peu de personnel médical est formé pour l’allaitement, les médecins généralistes et gynécologues ne le voient que de façon anatomique, et cela n’est que d’infimes heures comparé à tout ce qu’il y a à savoir et comparé aux autres cours qu’ils ont. Du coup, pour se renseigner, les femmes qui ont allaitées sont les plus à même de nous renseigner ou les sages femmes ayant fait une formation supplémentaire. Alors surtout n’hésitez pas à lire des livres sur le sujets, d’aller sur des témoignages de Youtube, de demander à votre entourage des conseils, surtout une chose à retenir, un allaitement se déroule mieux si on a été bien renseigné au préalable.
Parfois notre entourage n’est pas le soutien auquel on s’attendait, en effet, l’allaitement a été beaucoup délaissé ces dernières années car les femmes devenues actives et très indépendantes, et poussées par la société a arrêter de penser allaitement, ont fini par ne même plus se poser cette question. Aujourd’hui, avec ce que l’on voit sur le lait maternel industriel la tendance s’inverse. On a également souvent entendu que d’allaiter délaissait le papa, mais comme dirait mon mari : « la nature vous a créée avec des seins qui donnent du lait, il y a une raison, sinon nous en aurions aussi », de plus avec les nouveautés, si on veut faire participer son mari, il suffit de tirer son lait, et sincèrement, il y a tellement de moments autres auquel ils peuvent participer et profiter de bébé qu’ils ne sont pas contre un biberon en moins, puis cela ne dure pas forcément des mois, cela dépend des possibilités de la maman, des contraintes avec le travail, de l’envie aussi.
L’allaitement est une conviction pour le bien-être de notre enfant, il te faut pas le voir comme une contrainte, un fait de société, une tendance à suivre ou que sais-je, il faut que cela vienne de vous en tant que future maman avec le papa. Uniquement vous deux, et rien que vous deux.
Il faudra le soutien du papa durant les moments de fatigue, les moments de baisse de moral, les moments où l’on pense ne plus avoir de lait, les maux de l’allaitement comme les crevasses, seins engorgés et j’en passe. Et oui, il faut se préparer à tout ça. Alors seulement vous deux devez prendre cette décision ou non d’allaiter votre bébé.
Ce qu’il faut savoir absolument :
  • Toutes les femmes peuvent allaiter (sauf conditions de santé particulières, pathologiques, réduction mammaire ou certaines augmentations « mal faite »), nous avons toutes toutes toutes du lait, seule la motivation et la stimulation très régulière des seins le fera monter,
  • Il faut vraiment persister pour la montée de lait, mettre bébé aux seins dès que possible, 10/12 fois par jour, plus on le mettra, plus ça prendra et plus rapidement,
  • Il ne faut pas baisser les bras, vraiment la motivation sera de rigueur à plusieurs stades de l’allaitement, tant pour la première montée de lait qui se fait au bout du 3ème jour minimum, que par les poussées de croissance de bébé, que par nos baisses de moral où l’on pensera ne plus avoir de lait mais encore là, juste la persévérance fait réussir l’allaitement,
  • Faire du peau à peau dès la naissance de bébé et le faire téter,
  • Beaucoup de tétés pour que ça démarre donc 10/12 sans hésitation,
  • La nuit avant la montée de lait est souvent difficile,
  • Bébé doit ouvrir grand la bouche et prendre bien la totalité du mamelon pour ne pas vous faire mal et bien téter,
  • Il y a différentes positions pour que bébé tète, et pour éviter de toujours faire la même et peut-être faire mal à force,
  • Stimuler les deux seins à chaque tétés,
  • Appliquer de la « lanoline » soulage et cicatrise si besoin, c’est comestible donc pas besoin de nettoyer son sein avant la tété si on en a appliqué,
  • Les bouts de seins ne sont pas à utiliser en prévention car ils ne stimulent pas assez la montée de lait et pourraient faire foirer l’allaitement,
  • Eviter de tirer son lait avant un mois, que l’allaitement se soit bien mis en place,
  • L’allaitement donne soif à la maman, ne pas oublier de souvent boire,
  • L’allaitement utilise beaucoup d’énergie pour la maman, ne pas hésiter à prendre une collation si on sent qu’on devient trop fatiguée mais sinon c’est comme pendant la grossesse, il ne faut pas manger trois fois plus non plus,
  • Le lait tiré se garde 3/4 jours au frigo, 4/5 mois au congélateur, il ne faut jamais mélanger du lait mis au frigo avec du lait fraichement tiré, il faut attendre que les deux laits soient à la même température pour les mélanger,
  • Ne pas masser nos mamelons avant 8 mois de grossesse car cela stimule certes la montée de lait mais également les contractions,
  • C’est la sortie du placenta qui déclenche le mécanisme de la montée de lait et plus du colostrum,
  • Eviter de donner le biberon à son bébé car il va le préférer aux seins s’il n’a pas été habitué,
  • Un bébé allaité aux seins perds du poids les trois premiers jours mais c’est NORMAL, et reprendra par la suite, même si c’est plus lent que les autres bébés aux biberons,
  • Si on a la grippe ou autre maladie, le fait d’allaiter ne lui donnera pas nos microbes mais au contraire tous nos anti-corps afin qu’il se défende à son tour par la suite,
  • Tout ce que nous mangeons ou buvons donne un goût à notre lait, donc si nous prenons un verre de jus de pruneaux, de la choucroute, il ne faut pas s’étonner que bébé ait des selles plus liquides ou des gaz ^^
  • Diversifier au max notre nourriture pour donner plein de goûts différents à bébé est intéressant pour plus tard lors de la diversification alimentaire,
  • Les tétés de bébé sous allaitement sont complètements aléatoires, il n’y a pas de normes et pas de délai à respecter, c’est dès que bébé réclame,
  • Ne pas attendre que bébé pleure pour le mettre au sein sinon c’est plus compliqué pour lui de prendre et cela peut vous faire mal,
  • Le lait maternel se digère très vite, d’où le fait qu’il peut y avoir plus de 10 tétés par jour,
  • Si bébé dort beaucoup, le mettre en peau à peau pour que cela le stimule et qu’il se réveille pour téter (il faut stimuler les seins pour que la montée de lait se fasse et aussi que bébé mange pour prendre du poids ce qui est plus long par allaitement).

 

Voilà les filles ce que j’ai pu noter et retenir de cet atelier sur l’allaitement, avec les femmes qui avaient déjà leur bébé c’était plus un échange, très constructif et enrichissant pour moi, mais je n’ai pas pris de note, je posais plein de questions, je les écoutais échanger. Ce que je peux vous dire c’est qu’une d’entre elle avait déjà eu deux enfants, qu’elle n’avait pas réussi à allaiter car elle ne trouvait pas le soutien dont elle avait besoin et se démotivait, cependant pour son troisième elle a fait plein de recherches, assister aux cours de la maternité, demandé conseils aux sages femmes et aujourd’hui elle allaite depuis 4 mois son petit garçon et est la plus épanouie du monde.
Elles m’ont toutes bien dit que c’était dur, fatiguant et qu’on a parfois des baisses de montées de lait mais que tout rentre dans l’ordre, pas de panique. Qu’au début on a l’impression de ne faire que ça, vivre avec notre bébé accroché à notre sein, mais elles sont toutes d’accord pour dire que c’est la plus belle expérience et le lien est si intense qu’elles le poursuivent alors qu’elles pensaient le faire que les 2/3 premiers mois.
Sachez aussi que rien ne vous empêche de faire allaitement maternel et allaitement artificiel (lait industriel). Que vous pouvez refuser la complémentation à la maternité que l’on peut vous proposer si votre bébé n’a pas beaucoup prit de poids.
Surtout, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de personnes qui s’y connaissent en allaitement, par expérience perso ou pro, et poser plein de questions, on en apprend jamais trop.
Voilà en tout cas, tout ce que moi j’ai pu apprendre, et surement bien plus encore mais c’est plus si on me pose des questions que je « saurai » quoi répondre, mais attention, je suis encore enceinte, donc je répète simplement ce que je lis, ce que l’on me dit, ce n’est pas ma propre expérience pour le moment.
Encore une fois, j’espère que cela vous aidera =)

L’atelier Bain de Bébé

Je ne peux pas trop vous l’expliquer par écrit car c’était plus de la pratique et des explications sur les produits à utiliser mais c’est propre à chaque femme ça ensuite.
Par contre, je peux vous dire au sujet du bain de bébé, que si vous avez une maternité qui propose ce genre d’atelier (en plus des cours de préparation à la naissance que vous ferez avec votre sage femme), n’hésitez pas à les faire, car on pense que l’on va tout apprendre lors de notre séjour à la maternité, mais si un accouchement se passe « bien », on ne reste que 3 jours et d’après les sages femmes que l’on a rencontré, la maman ne donnera le bain de son bébé qu’une fois. Et oui, le premier matin (oui les bains sont donnés en principe tôt le matin), on vient d’accoucher, on est crevée et on laisse volontiers notre tour aux sages femmes, on regarde de loin, les yeux dans le brouillard. Le deuxième matin, on est de bonne participation et on le donne avec leur aide et c’est à ce moment que nous posons nos questions, mais voilà, les sages femmes ne passent pas 1h avec nous, elles n’ont pas le temps car elles doivent enchaîner avec les autres chambres, pour un peu que bébé pleure ou soit grognon cela peut nous déstabiliser ou on peut faire un peu plus vite pour éviter la crise de pleurs… Ce qui veut dire que l’on aura la tête un peu ailleurs pour bien poser toutes les questions qui nous trottaient dans la tête, ainsi que les gestes qui ne seront pas bien maîtrisés en une fois mais qu’il faudra reproduire chez vous… oui oui, malgré qu’il restera un matin à faire à la maternité, comme ils prévoient votre sortie, vous ne baignerez pas bébé la bas, ils vont prévoir que vous le fassiez chez vous. Donc, vous aurez eu qu’un seul accompagnement.
Du coup, pour notre part, qui avons fait cet atelier, on a adoré car on était avec plusieurs autres couples de futurs parents et leur questionnement nous amenait à de nouvelles questions, c’était no stress, bien le temps d’assimiler, de comprendre pourquoi on fait ainsi et pas autrement, on avait bien le temps pour discuter, échanger, etc. On est ressorti rassurés et cela nous a permis de nous projeter et nous faire adapter l’endroit où nous souhaitons faire la toilette de bébé.
Seules choses que je peux vous retranscrire :
– Un bébé ne se lave pas dans une eau de moins de 36,8 degré, c’est très important car un bébé perd très vite sa température.
– L’eau doit toujours être entre 36,8 et 37,2.
– La température de la salle de bain doit/peut être augmentée le temps du bain de bébé.
– Il est préférable de laver bébé avec la main qu’avec un gant.
– On lave son bébé tous les jours, malgré qu’une annonce avait été faite comme quoi, on pouvait le laver tous les deux jours, seulement il y a eu de l’abus des parents qui au final n’ont pas pris le rituel du bain et repoussait en oubliant, et les bébés finissaient par n’avoir qu’un bain par semaine…
En revanche, si lors d’une journée vous ne l’avez pas baigné exceptionnellement car vous n’avez pas eu le temps, ou autres raisons, ce n’est pas un drame. Mais voilà, un bébé c’est comme nous adulte il doit être lavé quotidiennement (pas décapé non plus, d’où le fait de privilégier sa main et pas un gant).
– Le bain d’un nouveau né ne doit pas durer 20 minutes, loin de là, juste le temps de le savonner et le rincer.
– On ne décalotte pas un petit garçon, c’est au pédiatre de le faire la première fois.
Voilà les filles concernant cet atelier, encore une fois, je ne retranscris que ce que j’y ai appris, ce n’est ni mon avis, pas forcément ce que je veux faire, ni l’exactitude. Vous aurez des informations complémentaires en vous renseignant de votre côté, ou en assistant également à ce genre de cours.

 

Les nuits de bébé :

J’ai trouvé cet atelier intéressant malgré que je m’étais renseignée de moi-même sur le sujet, car nous avons (re)vus des points importants et très rassurants.
Tout d’abord, je trouve cela assez primordial de toujours garder à l’esprit que chaque bébé est différent, le fait ou non qu’il fasse ses nuits rapidement ne remettra pas en question votre capacité d’être ou non de bons parents. De plus, cette notion de faire ces nuits est très aléatoire, et oui, quand votre copine vous dit que son bébé fait ses nuits est ce que cela a vraiment la même signification pour vous que pour elle?
Certaines personnes auront besoin de 5h de sommeil d’affilée pour considérer que c’est faire une nuit complète, d’autres auront besoin de 7h et d’autres 9h, donc déjà cette nuance joue. Puis, faire ces nuits veut-il dire la même chose pour toutes ? Se lever 5 fois juste pour lui remettre la tétine veut quand même dire que bébé a fait sa nuit car il n’a juste ni mangé, ni été changé, mais finalement vous vous êtes levée malgré tout, et bien certaines personnes comptent cela comme une nuit complète et d’autres non.
Deuxièmement, il est recommandé (depuis 2011 par l’OMS, mais après chacun fait comme il veut hein) de faire dormir bébé dans la chambre des parents les premiers mois et ce, jusqu’à 6 mois d’après les nouvelles études.
Et oui, le fait que bébé nous entendent dormir ne lui laisse pas trop le temps de tomber dans un sommeil trop profond et donc d’oublier de respirer (mort subite du nourrisson), de plus, un bébé a été crée dans le ventre de sa maman, et y a vécu 9 mois, 9 mois a entendre tout les bruits de son corps, son coeur, sa digestion, croyez-le ou non, mais dans notre corps c’est un sacré chantier et bébé ne se sent pas rassuré d’être dans un silence absolu. Alors oui, après comment le faire dormir dans sa chambre quand on en ressent le besoin, et bien c’est « simple » : bébé n’a pas la capacité à cet âge pour avoir des habitudes, il s’adaptera, il ne faut pas s’inquiéter. Pour le familiariser avec son univers, il est recommandé de lui faire faire quelques unes de ses siestes dans son lit, dans sa chambre durant la journée.
Il nous a été aussi dit que la pratique du cododo est top, mais attention, il a des recommandations de sécurité à ne pas négliger. Il ne faut pas dormir bébé dans le même lit que les parents et surtout pas entre les deux parents, car la maman grâce à ses hormones a un instinct maternelle et protecteur qui lui empêchera d’écraser son bébé durant la nuit, mais malheureusement les papa ne sont pas dotés de cela, et sans le faire exprès bien-sûr peuvent très bien en dormant se retourner sur le bébé.
Si toutefois vous souhaitez que votre bébé dorme dans votre lit à un moment ou un autre, il faut que les parents soient bien habillés afin de laisser la couette au niveau de leur bassin et ne surtout pas la monter jusqu’à leur épaule ou visage sous peine d’étouffer bébé. Le lit cododo qui se colle au lit des parents est sécurisé et il faudra juste faire attention à la maman qui dort à côté de son enfant que sa couette ne viennent pas dans le berceau de son bébé, pour les mêmes raisons que citées ci-dessus.
De même qu’un bébé n’a pas la notion jour/nuit et ce jusqu’à son 4ème/6ème mois, il est alors inutile de le stimuler afin de le garder éveiller en fin de journée pour qu’il fasse sa nuit. Vous allez juste risquez de l’énerver et vous aurez apparemment un mal de chien à l’endormir réellement.
Si vous souhaitez qu’il fasse la différence entre jour et nuit, il est recommandé de :
de pas fermer les volets pendant ses siestes,
de ne pas arrêter de faire du bruit sous « prétexte » que bébé dort la journée,
vous pouvez le laisser s’endormir dans son transat avec vous dans la pièce à vivre et continuer vos occupations.
Cela lui fera « comprendre » que la nuit c’est dans le noir avec un environnement plus doux et calme tandis que la journée c’est avec de la lumière, de « l’agitation », des sons, du bruits, des paroles etc.
Il nous a été informé qu’où dort bébé, la pièce doit faire 19/20 degrés maximum, sauf contre-indication de votre médecin si bébé est en sous poids par exemple car il va être très difficile pour lui de réguler sa température, mais si vous n’avez pas eu de directive particulière c’est 19/20 PAS PLUS.
Nous ne sommes pas forcé de changer systématiquement les fesses de bébé la nuit, si vous sentez qu’il n’a pas fait la grosse commission, ne le stimulez pas, un simple pipi qui reste en couche 5h ne lui fera pas de mal, et évitera qu’on ne se rendorme pas avant un moment.
Bébé doit dormir sur le dos, toujours !
Si l’on souhaite l’emmailloter pour dormir il ne faut pas le mettre dans une gigoteuse après mais lui mettre une couverture sur lui, avec cette technique bébé ne peut pas bouger donc, pas de risque de s’étouffer. Par contre, pas de gigoteuse fermée. En revanche, hors pour l’emmaillotage, jamais de couverture pour un bébé.
Concernant les tours de lit, elle nous disait que ce qui compte c’est qu’il se tienne bien, qu’il soit très bien attaché en haut comme en bas, resserré et vérifié régulièrement afin que bébé ne puisse pas glisser sa tête dessous.
Il n’est pas nécessaire du tout de mettre une veilleuse allumée les soirs dans la chambre de bébé, que cela sert surtout pour le change la nuit afin d’éviter d’allumer la grosse lumière.
Nous avons aussi été rassurés sur le fait qu’un bébé pleure beaucoup en fin de journée, ce qui parfois déstabilise les parents, en fait, un bébé fonctionne un peu comme nous, nous accumulons notre journée, et le soir nous sommes plus énervés, silencieux, saoulés nous les adultes. Les enfants sont excités et parfois pénibles. Et bien un bébé, lui il pleure, il a ressentit la fatigue de sa maman tout au ont de la journée, ce qui l’aura agacée, il a eut des périodes d’éveils qui l’ont aussi fatigués, et parfois le simple fait d’être dans les bras de papa (malgré que lui aussi rentre de sa journée de travail) et bien bébé va se calmer. Ou bien, il faut juste faire comme entre nous, prendre patience, le bercer, le calmer, l’aimer tout simplement. Cette phase de cris est normal et fréquente chez tous les bébés, ne vous inquiétez pas, ne vous culpabilisez pas, s’il a mangé, est propre, qu’il a bien fait ses rots, et qu’il pleure malgré tout, ce n’est pas de votre faute. Il est humain. Aimez-le.
Autre point très important, qui nous a été répété à chaque atelier pratiquement :
Un bébé n’a pas de vice, de notion de manipulation, un bébé qui pleure est un bébé qui a besoin d’être rassuré, porté, avoir de l’attention. NON, un bébé toujours dans les bras ne deviendra pas un bébé capricieux et ce malgré ce que votre mère, belle-mère, tante ou qui autres, vous diront ! Ce sont des idées reçues, ni plus, ni moins.
Un nourrisson/bébé, a été crée dans le ventre de sa maman, bercé sans cesse par ses mouvements, il ne connaissait jusqu’alors pas la sensation de faim, de soif, de froid, de chaud, de grattage par les vêtements, il était dans son monde, et d’un coup il débarque ici, avec nous, avec plein de sensations inconnues. Il est perdu, déboussolé et a juste besoin d’être rassuré. Des études ont montrées qu’un bébé qui a toute l’attention de ses parents en début de sa vie, va prendre confiance en lui, en eux et ne ressentira pas le besoin de tester s’il est aimé par la suite, car il le saura. Au contraire donc, un bébé choyé dès le début de sa vie sera plus indépendant car aura confiance, se sentira en sécurité.
Alors, ne vous nous inquiétons pas et n’ayons pas peur de remettre à leur place les personnes qui ne comprendront pas ou critiqueront le fait que nous portons souvent notre bébé s’il pleure car c’est simplement lui montrer que l’on est là pour lui, qu’on l’aime, qu’on ne le laisse pas livré à lui même. Il faut toujours lui répondre même si vous décidez de ne pas le prendre dans vos bras, lui parler lui dire « bébé, je sais tu n’es pas bien, maman est là, chut… etc etc ».
On a pu voir qu’on aura beaucoup de « conseils », certains seront bons à prendre, mais surtout il faut s’écouter nous, maman et papa, c’est à nous que reviennent les décisions, les pratiques, nous devons faire comme notre instinct nous l’indique, nous devons prendre confiance en nous. Nous allons apprendre à bébé à grandir et lui va nous apprendre à devenir parents.
Si on souhaite le porter, qu’il dorme dans notre chambre, qu’il soit allaiter, et j’en passe, malgré les remarques de notre entourage, on doit assumer, et on ne doit pas avoir peur de dire « MERDE ». Ce sera notre enfant, chacun doit l’élevez comme nous le pensons être bon de le faire, même si nos mères nous disent, qu’elles, elles n’ont pas fait comme ça pour nous.
Oui, nous irons surement à la dispute parfois, mais uniquement parce que c’est un phénomène humain, non pas que NOUS faisons mal et qu’elles veulent nous mettre en garde, mais pour une femme, ne pas reproduire ce qu’elle elle a fait, c’est comme remettre en question l’éducation et la façon dont elle a procédé pour ces enfants. Vous voyez? C’est une question d’égo tout simplement.
Pour finir sur le chapitre des nuits, il considéré comme trouble du sommeil, un bébé de 1 à 2 ans qui se réveille plus de deux fois par nuit, et un enfant de 2 à 3 ans qui se réveille plus d’une fois par nuit, il faut alors l’emmener consulter un docteur afin de trouver la cause de ses troubles du sommeil.
Voilà, je pense ne rien avoir oublié de ce qu’il a été dit durant cet atelier. J’ai plus de petits tirets à recopier, lol. Oui, je fais très studieuse durant les cours, j’ai toujours mon petit cahier et je note tout ^^

 

Massage et Postures de bébé :

 

Baby Blue :

Il parait que ce phénomène touche vraiment une très très grande majorité des femmes qui viennent d’accoucher. On pense toutes qu’on passera au travers, mais apparemment, c’est physiologique puisque tout vient des hormones.
Alors allons-y, parlons-en, pour éviter au maximum de le subir.
Il faut savoir que le Baby-Blue ne veut pas dire que l’on aime pas son bébé etc, c’est un phénomène qui vient simplement du fait que dès que le placenta sort de nous, cela entraîne l’arrêt immédiat et total de production d’hormones, et nous allons avoir au 3 ème jours post-accouchement, une descente ultra rapide de ceux-ci, puis le 4-5ème jour la chute sera plus lente, jusqu’à atteindre la 6/8 ème semaine (lors du retour de couche) que notre taux hormonal redevient normal et équilibré.
Lors du 3 ème jours post-partum, c’est là que la prolactine monte en flèche et que l’on a la montée de lait.
Le Baby-Blue va être le fait de pleurer à chaudes larmes sans raison.
Il y a 4 possibilités :
  1. On ne l’a pas
  2. Va être minime, pas envie de se lever, fatiguée
  3. La larme à l’oeil très facilement
  4. Crevée, pleurs excessifs, manque de confiance en soi, ça cogite trop dans la tête, trop de questions.
Surtout, il ne faut pas avoir honte et en parler directement à sa sage femme afin de vider son sac. Il ne faut surtout pas garder ses sentiments pour soi et en arriver à la déprime post-partum qui là est très difficile à gérer et soigner.
Pour éviter le Baby-Blue, il faut vraiment bien se reposer après l’accouchement, gérer les visites à la maternité, ne pas hésiter à expliquer à ses proches qu’on leur présentera bébé lors de notre retour à la maison. Il faut penser à soi en premier et pas subir les visites qui durent parfois bien trop longtemps. Le papa quant à lui, doit gérer et assumer dès maintenant son rôle de père en invitant les gens à repasser, ou ne pas passer lol.
Il faut aussi bien se nourrir et prendre son temps pour bien manger.
Plus on est fatiguée = moins on a faim et moins on mange = plus on est fatiguée ! C’est l’ENGRENAGE à EVITER.
Et on stoppe les : « est-ce-que je vais y arriver, est-ce-que … » > Oui on va y arriver, au fil des semaines on va apprendre à connaître notre bébé et tout va rouler.
Je pense que c’est un chapitre important à ne pas négliger, car commencer sa vie de maman avec un coup de blue, c’est quand même pas le top, si on peut l’éviter, on s’en portera que mieux lol.

 

Le retour à la maison :

Ce cours est très important, j’y ai appris beaucoup de choses qu’on ne m’avait jamais dites, et que je n’avais jamais lu.
On va parler retour de couche, combien de temps dure les saignements, quand pouvoir refaire l’amour, quand reprendre le sport, quoi manger une fois que l’on a accouché, on a parlé allaitement, et biberon au lait industriel, quels laits prendre, les précautions à prendre jusqu’au 3 mois de bébé.
C’est parti, commençons avec l’après-accouchement, ce qu’il va se passer pour nous, notre corps, notre état.
Il faut savoir que les contractions ne sont pas uniquement avant l’accouchement et pour faire sortir le placenta, mais elles vont perdurer quelques jours, le temps que notre utérus retrouve sa taille (celle d’une noix). Nous aurons des saignements importants les premiers jours, puis pendant une semaine ils seront similaires à une fin de règle. Et pour finir, ils seront la deuxième semaine similaires à des pertes rougeâtres.
Si jamais, au bout de deux semaines, on a toujours beaucoup de sang, il faut absolument aller consulter à la maternité. Cela peut vouloir dire que le placenta n’est pas sorti entièrement, cela peut être une infection, et en aucun cas cela ne sera le retour de couche.
Si l’on a la « chance » d’avoir une épisio ou des déchirures, il faut savoir que nous en avons pour un mois de cicatrisation donc pas de rapport durant ce temps pour ne pas faire d’infections ou avoir mal etc.
En cas d’épisio ou de déchirures donc, il faudra faire 3 toilettes intimes par jour au savon intime. Les fils vont se résorber tout seul au bout de 2 à 3 semaines.

 

Le retour de couche :

S’il n’y a pas d’allaitement maternelle, ça arrivera au bout de 6 à 8 semaines
S’il y a allaitement maternelle, ça arrivera le mois après l’arrêt de l’allaitement.
Il faut savoir que ce n’est pas parce que les règles ne sont pas revenues qu’il n’y a pas d’ovulation, donc dès que l’on reprend les rapports, il faudra avoir reprit une contraception si l’on ne souhaite pas être de nouveau enceinte directement.
2 mois après notre accouchement, nous aurons le rendez-vous post-natal avec notre gynécologue qui clôturera notre grossesse ^^

 

Le sport après l’accouchement :

Dès notre retour à la maison, nous pouvons reprendre la marche, à notre rythme.
Au bout d’un mois, on peut envisager de reprendre le vélo d’appartement, mais rien d’autres.
Tous les autres sports devront attendre le feu vert de la sage femme, une fois notre périnée rééduquer.
Ce n’est pas à prendre à la légère, les risques de descente d’organes, fuites urinaires et autres sont des risques d’une reprise de sport trop rapide avec un périnée non rééduquer.

 

L’allaitement maternelle :

Il ne faut pas manger plus, mais toujours manger mieux. Evidemment, si l’on souhaite allaiter, il n’est pas possible d’envisager faire un régime durant.
Pas d’alcool, thé et café ok mais en dose raisonnable, sinon bébé aussi risque d’être surexcité ^^
Cela fatigue donc si l’on veut qu’il fonctionne surtout il faut se reposer, ne pas stresser et éviter les baisses de moral.
La pire des difficultés peut être l’entourage, ne pas les écouter, faite à votre instinct, vraiment c’est important, écouter le personnel de santé, leur conseil et pas celui de vos proches qui vont vous conseiller des choses plus farfelues les unes que les autres et vont vous faire hésiter alors que non, ils n’ont pas la bonne réponse ni la bonne solution. Vous oui ! Les sages femmes oui ! Pas eux !
Les avantages prouvés de l’allaitement sur la santé :
Bébé :
  • Défenses immunitaires plus importantes
  • Anti-corps de meilleurs qualités
  • Prévient du diabète et de l’obésité
  • Apprentissages de différentes saveurs dès les premiers jours de vie
  • Le corps produit la bonne composition du lait en fonction de l’âge de l’enfant
La maman :
  • Prévient du cancer du sein
  • Réduction plus rapide de l’utérus
Quand on allaite, il faut savoir que c’est douloureux, il faut être très motivée, les douleurs s’atténuent après le 7ème jours.
Le lait maternel se digère en 30/45 minutes alors que le lait industriel lui se digère en 2h30 environ.
Il n’y a pas de durée limitée pour les tétés, on le voit avec la qualité de la succion de bébé, et c’est pas inée de le savoir, c’est en exerçant l’allaitement, qu’au fur et à mesure on apprend à connaître son enfant, détecter quand il se nourrit et quand il tète juste pour le besoin de câlins.
Il faut toujours stimuler les deux seins pendant chaque tétés, si bébé n’a plus faim quand on le met au deuxième seins, on peut tirer son lait, et on commencera par celui-ci lors de la prochaine tété.
Les reflux chez le nourrisson sont normaux, et pour cause le clapet qui évite les remontées acide à contresens dans l’oesophage n’est pas tonique avant les 6 mois de bébé, et à durant ces premiers mois de vie, bébé passe le plus clair de son temps allongé, ce qui n’aide pas à éviter ces reflux.
Ces petits reflux ne nécessitent pas de prise médicamenteuses, cependant, si le reflux est massif et sort en jet qui atterrit par terre, il faudra alors consulter un médecin qui prescrira des médicaments pour soulager bébé.
Malgré que l’on souhaite allaiter, il faut toujours avoir une boite de lait industriel, car on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. Un accident de la maman, un retard ou n’importe qui empêcherait le papa de nourrir bébé, n’est pas envisageable.
Les laits industriels recommandés et de « meilleures compositions » que toutes les autres daubes de grandes surfaces sont : la marque physiolac et babylac d’après ma sage femme.

 

Petit rappel des températures :

  • Salle de bain : entre 23/25 degrés
  • Chambre : 18/20 degrés (si température plus élevée : il faut aéré plus longtemps et humidifier la pièce)
  • Bain : 37 degrés.

 

Précaution avant 3 mois de bébé :

  • Ne pas emmener bébé dans les lieux bourrés de microbes comme les centres commerciaux,
  • Faire attention aux autres bébés,
  • Surtout porter un masque si l’on est malade.

 

Séjour à la maternité :

D’après les sages femmes, nous sommes crevées, elles nous le rabâchent, et elles insistent sur le fait qu’il faut réduire les visites au maximum, et bien informer nos proches que nous souhaitons dormir après le déjeuner car les matinées sont très chargées à la maternité avec toutes les visites du personnel médical à tour de rôle.
Privilégier les visites sur une après-midi lors du retour à la maison, et les limiter à 20 minutes à la maternité voir même les refuser au maximum.

 

La nouvelle vie du couple :

On se connait en tant que mari et femme mais pas en tant que papa et maman, on a tout à réapprendre et cela met du temps, mais on doit se réinvestir comme au début de notre relation.
Il faudra savoir mettre de l’eau dans son vin dans nos projets d’éducation. Pour certains, l’arrivée d’un enfant peut réactiver les conflits familiaux enfuient de notre enfance, cela peut réactiver des troubles, alors surtout on se parle, on discute et on ne se renferme pas.
Surtout un des points essentiels : se garder du temps pour tous les deux ! C’est impératif.
Tout comme on ne mange pas séparément si bébé pleure trop, en se disant, je le calme pendant que tu manges, et inversement pour que chacun puisse manger. Surtout c’est non, la sage femme était formelle, c’est comme ça qu’on finit par faire appartement séparé dans les mois à venir…
Plus on gardera une vie de couple, mieux on retrouvera une vie sexuelle.
Ces deux derniers cours, je les ai trouvé très intéressant et important, comme tous d’ailleurs ^^

C’est vraiment bien de se sentir entourée, d’avoir des informations si complètes, après chacune aura sa propre expérience mais au moins on a des bases, de premiers repères et je trouve la rassurant.

 

Je vous écris cet article alors que vous aurez vous aussi toutes ces informations au moment venu, cependant, cela peut vous permettre d’avoir une « base » et vous faire vous poser des questions que vous pourrez aborder avec votre sage femme quand vous la verrez et avoir du coup des informations complémentaires.

Attention, encore une fois, ce n’est pas ma propre expérience, ce sont juste mes notes prises pendant mes cours et ateliers, cependant, n’hésitez pas à laisser en commentaire vos informations, avis, expérience, afin de compléter mon article et pouvoir aider d’autres futures mamans à votre tour.
Je vous laisse, je vous tiens au courant sur Instagram, quand les deux thèmes à venir seront disponibles.
Des bisous les filles,
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