Mes ressentis

C’est fou, j’ai tellement envie d’en parler, je n’ai aucunement envie de cacher ma deuxième grossesse, ma dernière grossesse, pour Lyanna c’était différent, la première grossesse, on a plein de superstitions, on aime ce côté : secret et défi avec le chéri, réussir à le cacher coûte que coûte.

Pour autant, là, pas du tout.

J’ai pas envie de le garder pour nous, j’ai envie d’en parler, d’en profiter dès maintenant, limite ne parlant que de ça pour vivre le truc à fond et limite en arriver à la fin à me dire, c’est bon, là, j’ai profiter, parlé, vécu : grossesse, maintenant je peux passer à d’autres étapes et accepter que je ne revivrais plus cette si belle cohabitation. Si vous voulez savoir pourquoi je dis que c’est la dernière, je vous ferais un article sur le sujet. Ce sera mieux que d’en parler en plein bilan du second mois.

Bref, mes ressentis sont ceux-là.

J’ai aussi été 10 jours seule avec Lyanna, enchaînant ; bébé à s’occuper, maison à faire tourner, boulot à gérer, activité physique à garder, c’était pas de tout repos, et je vous avoue en être arrivé à culpabiliser, ma copine Cindy m’a demandé durant cette semaine là comment allait ma grossesse, et je me suis rendue compte, que je n’avais même pas pensé à mon bébé depuis quelques jour, j’avais enchainé telle une machine sans me poser seule avec moi-même. Pas le choix, quand il faut il faut, j’avais 10 jours seule, fallait gérer notre vie, y’a pire aussi dans la vie, certaines vivent bien plus difficile enceinte. Mais ma foi, de mon côté, j’ai pris conscience et j’ai culpabilisé, car je ne suis pas comme ça, je ne veux pas débuter mon nouveau rôle ainsi. Je veux apporter la même attention à mes deux enfants, et Lyanna, bah forcément, pour elle, j’avais plus de temps, et bien là, je vais devoir m’en créer, absolument. 

Je me pose aussi des questions sur l’éducation du deuxième, j’en parlais avec ma copine Maud, on a des exemples de duo (frères/soeurs, soeurs/soeurs, frères/frères) avec entre eux la même éducation, pourtant toutes différentes d’une famille à l’autre et toujours le même schéma : un confiant allant de l’avant souvent débrouillard avec la tête respectueuse et sur les épaules, et un peu sûre de lui menant des batailles conflictuelles avec le monde sans raison valable, plutôt égoïste, comme si la crise d’adolescence n’avait jamais pris fin. 

Je me demande comment faire, comment nous allons mener cette nouvelle barque à bon port, avec deux enfants épanouis et heureux, comment allons-nous réussir à ne pas faire parti de cette généralité. Oui, là, je me pose beaucoup de questions, il en faut, mais là, j’ai besoin de réponses, d’être guidée. On dit que la maternité c’est inée, surement, mais pour ma part, malgré que j’ai toujours su suivre mon instinct, je pars de l’idée qu’aujourd’hui on a des outils pour s’orienter, pour s’aider à trouver un chemin, pour prendre du recul, alors je ne néglige pas ces outils. Je ne veux pas de conseils des grands-mères, arrières grands-mères car elles ont dans leur famille les cas que je souhaite éviter. Elles ont fait confiance à leur intuition, qui selon ce que je tire comme bilan, n’a pas emmené leurs enfants vers une confiance personnelle, un épanouissement personnel. Alors, oui, je vais me remettre à lire, ces livres d’aujourd’hui, car j’en ressens le besoin. 

Mon sport

Comme le mois précédent, je ne fais que de la marche, je marche à 6km/h, une heure par jour minimum mais rarement plus car peu de temps pour un « plus ».

J’ai essayé de me remettre à l’elliptique mais impossible, ça m’essouffle trop, je reste donc sur la marche. 

J’ai aussi commencé à m’étirer à chaque fin de séance, et je vais me mettre au stretching dans les prochains jours. 

Mes compléments alimentaires

Toujours les mêmes que le mois précédent, toujours mon Kardegic pour fluidifier mon sang.

Je me sens toujours bien avec, je sens qu’ils agissent car j’ai mes ongles renforcés, plus dur. C’est important, et surtout ne pas négliger l’acide folique. De plus, ça c’est un effet des compléments alimentaires : le fer constipe, c’est peu glamour mais c’est la réalité ^^

Mes soins

Je poursuis sans rien lâcher mes ventouses anti-cellulite, certes pendant les 10 jours d’absence de Thib j’ai un peu été contrainte de les laisser de côté plusieurs fois, mais clairement, j’ai quand même tenu un rythme et, je reprends de plus belle, avec insistance !

Je me badigeonne d’huile matin et soir, ventre et hanche. Puis les cuisses quand je fais ma cellulite. C’est vraiment important.

Mon alimentation

Toujours saine, malgré quelques écarts à Venise, pasta et gelateria en veux-tu en voilà, c’était si bon, mais aussi, nous marchions beaucoup.

Je partageais souvent avec Lyanna et Thib, en fait on échangeait un peu tout les trois nos plats. Malgré tout, j’ai bien mangé et pas sainement comme à la maison, mais bon, c’est ça de voyager et d’aimer s’adapter aux cultures. Quand c’est sur quelques jours, qu’on ne fait pas farniente, je me pose peu de questions, mais quand on a fait 15 jours la Sicile, même si on visitait, je mangeais comme à la maison.

Bref en tout cas, ce mois-ci, sauf  Venise, j’ai plutôt bien mangé. Mais j’avoue que j’ai du mal à me retenir de manger des choses dont je m’en fous royalement habituellement, quand c’est devant mon nez. Je parle en salé. Sucré, je ne mange pas les trucs que je ne mange pas habituellement, ça je m’en fiche vraiment. Mais côté salé, plus de mal, même des choses dont j’ai pas le droit, j’dois me faire violence, de type certains fromages… C’est vraiment pas easy, si j’ai pas sous le nez, je m’en fous, mais si on est au resto que quelqu’un prend un plat genre : risotto gambas, j’en ai grave envie, et je suis obligée de taper dedans. Alors que normalement, je m’en cogne grave. 

Voilà voilà.

Parfois quand j’ai de forte nausée, mais que je me dis qu’il faut que je mange, je prends un soshape bien frais et ça m’aide à la faire passer. Je me dis que c’est plus complet que ne rien prendre du tout car tout le reste me soulève le coeur. Mais attention, je fais ça pour m’apporter des vitamines au lieu de ne rien manger car tout me dégoûte. J’insiste mais qu’on soit clair !