Les filles, je viens à vous aujourd’hui, avec cette incompréhension, ce besoin de comprendre, de vous entendre, j’ai besoin aussi de vous parler, de vous dire de le fond de ma pensée. Laissez moi vous expliquer encore une fois, le maketing de notre société, laissez moi vous raconter l’histoire, et par pitié, je sais que vous savez, alors après m’avoir lu, par pitié, répondez à ma question pourquoi ?

Ce n’est pas un jugement, malgré que cela m’anime tellement, aujourd’hui, je veux comprendre ce qui pousse les parents à agir de la sorte, à se faire duper, se faire pigeonner par cette société de consommation, celle dictée par les labo et les plus grands groupes moisis de l’intérieur. 

Je vais être cash, honnête, sans tourner autour du pot. 

NON, en France, la nourriture pour bébé n’est pas hyper contrôlée.

NON !

En France comme partout dans le monde, il y a de bons groupes et il y a de mauvais groupes.

Je suis désolée de vous le dire comme ça, mais non, arrêtez de penser ça, c’est complètement faux. Vous ne pouvez pas vous dire que bio ou pas, c’est pareille car en France tout est contrôlé dans l’univers de bébé. Pour preuve, mon article sur les yaourts bébés

Je vous explique ce qu’il se passe.

Les grands groupes comme Neslé, Coca-cola, Kelloggs… Ont des dizaines de marques chez eux. Passant des gâteaux, aux laitages, aux chocolats, aux petits-dej, aux plats préparés, aux raviolis, aux jambons, aux glaces, etc etc. 

Leur but étant, que toutes leurs marques fonctionnent, évidemment, c’est un groupe, donc on pense pour toutes les marques. L’idée c’est de se renvoyer les consommateurs d’une marque à l’autre au sein du même groupe.

Stratégie évidente.

Il faut les fidéliser, mais on parle de bouffe, alors comment je fidélise mon consommateur pour que toute sa vie il « me » consomme, nous consomme dans le groupe ? 

Déjà, on va être malain, on va capter dès la diversification alimentaire, dès qu’on lui donne une cuillère, il faut qu’on le fidélise. Si on le capte, on va le garder avec telle marque à ses 2 ans, telle marque pour son goûter des 3 ans, à 15 ans il va boire ça, à 25 ans il va consommer tel plat, il va se faire du jambon, à 30 ans, il donnera ça à ses enfants car il a eut ça toute sa vie, et il n’en est pas mort. ça lui rappelle sa jeunesse, et hop, on fidélise toute la famille et on recommence

Alors du coup, ça commence comment ?

Les plats cuisinés, les yaourts des bébés, les compotes avec soit disant en première vue « sans sucre ajouté », oui mais quand tu tournes et que tu regardes les aliments tu vois quoi ? Purée de pomme, édulcorant et de l’édulcorant ce n’est ni plus ni moins que du sucre

Alors oui, ça commence comme ça, ces yaourts pour bébé qui ne se mettent pas au réfrigérateur, mais où avez-vous vu jouer ça ? Un yaourt si c’est pas au frais, ça tourne ! Si ça ne tourne pas c’est que c’est bourré de merde ! POINT ! Sauf cas exceptionnel comme Babybio !

Oui, on a jamais dit qu’un être humain c’était gratuit, et c’est comme tout, quand on prend un appart, une maison, un achat, une location, on met un prix plus important que dans le taudis du coin car on veut être bien. Bah l’alimentation c’est la même. On met le prix si on veut manger bien, manger correctement et préserver sa santé.

Outre le fait de la santé, quelqu’un qui consomme du sucre dès le plus jeune âge, qui aime les choses sucrées, c’est forcément une personne qui consommera plus que les autres. Elle aura besoin de plus de superflus, plus de choses inutiles. Cette personne sera uniquement le bon pigeon qui détruit sa santé et engraisse des marques malhonnêtes !

Je ne fais pas la guerre pour faire la guerre, bien sûr que j’ai mangé et que J’AIME le jambon blanc (rose), le Nutella, le chocolat Milka, les surimis, les danettes, les liegeois, j’aimais manger des nuggets, toutes ces choses industrielles, oui ! Mais je ne mange plus tout ça, car j’ai vu, lu, entendu, compris : C’EST DE LA MERDE pour notre santé, et pire que ma santé, celles des gens que j’aime et encore plus important : mon enfant.

Si je ne veux pas me protéger moi, après tout ça me regarde, j’ai 30 ans, et encore, aujourd’hui je me dis que mon enfant a besoin de moi, donc si je peux me préserver du mieux que je peux, je le fais, et je le ferais, après si la vie en décide autrement, c’est alors un autre débat, mais moi j’aurais jamais à me reprocher d’avoir tout essayé pour mon enfant. Tant de le préserver lui, que de me préserver moi pour lui

Je ne dis pas et dirais jamais que j’en fais des interdictions, quand on est avec des amis qu’un enfant mange un pitch chocolat devant Lyanna, jamais je n’ai dis « non » à Lyanna, je lui dis oui, en lui proposant un truc que j’ai et qu’elle adore et jusque là elle se réfugie direct dans ce qu’elle connaît et aime et pas dans l’inconnu. Jamais j’ai dit à Lyanna c’est pas pour toi, c’est pas bon, c’est interdit. Après il faut aussi qu’elle l’entende, si elle me demande mon verre de vin, fatalement je vais lui dire que c’est pour les adultes. 

Je ne sais pas, j’ai en moi ce sentiment qu’on ne pourra pas les protéger de tout à vie, pour autant à moins de 15 ans, et en l’occurence là en bas âge de 2 ans, si je ne la protège pas, mais je ne le ferais alors jamais. Que nous adultes en connaissance des dangers, car oui on parle bien de danger, l’alimentation et le stress aujourd’hui sont les plus grands facteurs de maladies et de cancers. Le janbon blanc qui est rose, par exemple, les conneries foutues dedans pour qu’il est une si belle couleur, et bien ses produits (ce produit plus exactement) détruit les cellules ADN, et engendre le cancer colorectal : cancer dans le top 3 en France.

On parle vraiment de problème de santé, « autrement dit le risque de devenir diabétique si l’on adopte un mode de vie inadapté » tiré de site de santé. Les maladies d’aujourd’hui on se les crée nous même. Ou on les crée à nos proches plutôt. 

Il faut vraiment en prendre conscience, oui, il y aura toujours le cas qui a toujours tout bien fait et se tape une maladie incurable, oui, malheureusement, y’aura toujours de l’injustice.

Ou quand on me dit, mais untel est malade, pourquoi il mange sainement… Oui à 30 ans, il mange sainement à 30 ans, mais il vient de passer ses 30 premières années à manger comme la majorité des français, manger non réfléchi. 

Vous savez, je vais aussi au restaurant avec Lyanna, elle mange comme moi, je partage mon plat avec elle. Je prends une entrée supplémentaire si on a très faim. Je sais qu’on peut adapter les menus enfants, aujourd’hui avec le taux si énorme d’intolérants, tout se demande au restaurant.

Pourquoi donner des nuggets les filles quand on peut demander des patates à l’eau avec de la crème fraiche ?

Pensez vous vraiment qu’un repas sans protéine (encore faut il que les nuggets en apporte vraiment hein vu ce que c’est comme composition) va être dramatique pour votre enfant ? Non, vaut mieux ne pas manger, que de manger de la merde. Je ne juge pas, je discute avec vous, j’échange, oui là c’est moi qui parle, mais je ne trouve pas d’autres mots, les nuggets de supermarchés, ceux de Mc Do et j’en passe, c’est uniquement de la daube en boite. Chacune fait bien ce qu’il veut en tant qu’adulte mais pour nos enfants quand même, on peut trouver d’autres alternatives

Beaucoup me diront, oui mais au moins il mange, mais les médecins LE DISENT ET LE REDISENT : UN ENFANT NE SE LAISSERA JAMAIS MOURIR DE FAIM !

C’est plutôt, au moins il mange vite et j’suis tranquille, mais qui a dit qu’être parent c’était vivre tranquillement ? Célibataire oui, et encore. Mais quand on est parent ? Y’a rien de simple, de facile, de tranquille. Si à 2 ans on veut la tranquillité, alors à 15 ans en pleine crise d’ado on les regarde sans rien dire se droguer et se faire troncher ? Je suis vraiment désolée, c’est un sujet qui à la fois m’anime, à la fois, je prends du recul en me disant que c’est pas mes enfants, chacun se démerde. Mais je suis aussi cette meuf, bienveillante, qui veut vraiment aider, ouvrir les yeux. Parfois je reçois aussi des messages me demandant comme je compte faire dans tel cas ou tel cas, sur un air un peu « ahah bah t’auras pas le choix, hein la mère parfaite ».

Non, je ne suis pas parfaite, mais mon but c’est de m’en approcher.

Je me dis que si je n’essaye pas pour elle, pour qui devrais-je essayer de l’être ? Pour mon patron, pour la société, pour mon pays, pour ma planète ? Non, si je n’essaye pas de m’en approcher pour la chair de ma chair, rien ne vaut que j’essaye. Que je m’améliore, me renseigne. Non, je ne me mets pas de challenge à me prouver à moi même, j’essaye juste de m’informer, de comprendre, afin d’apprendre au mieux la valeur des choses à Lyanna.

Elle fera ses choix, sa vie, mais elle aura toutes les bonnes informations pour créer au mieux son environnement, aujourd’hui c’est mon rôle de maman, lui enseigner, lui expliquer, lui parler, lui faire goûter de bonnes choses, de vraies choses. Pour autant je n’interdis rien, car j’esquive toujours, je ne veux rien interdire, car au pire elle mange une fois un bonbon, ouais ok, mais elle en a jamais eut avant, n’en aura pas d’autres après, elle n’en remangera que si elle le veut au prochain anniversaire, donc oui, j’ai fait ma part du contrat, elle ne manque de rien, mais je ne lui donne rien qui lui soit nocif de près ou de loin, ou en tout cas c’est que j’en aurais pas conscience.

Dans ce cas, si on se dit qu’on peut donner des bonbecs à nos enfants dès 2 ans, sous prétexte qu’un jour il en mangera, pourquoi ne pas lui filer une petite vodka dans le biberon, bah oui, y’a autant de chance qu’il bouffe des bonbons, qu’il boive de l’alcool à 15 ans. De toute façon il y passera alors autant le faire maintenant, on profite de le voir kiffer et ivre. C’est tordant ! 

Vous voyez ce que je veux dire ? C’est pas parce qu’il en mangera, fera telle chose un jour, qu’il faut brûler les étapes.

L’alimentation, l’éveil à l’alimentation, la découverte, manger naturellement, c’est un de nos devoirs je trouve.

Pas vous ? 

C’est pas grave de bouffer des pâtes, c’est pas ce que je dis, c’est de manger industriel, de la viande de mauvaise qualité, de les faire apprécier de mauvaises choses, de les nourrir au sucre. Les habituer à manger une brioche avec un sucrant en plus. Manger une brioche nature c’est bon aussi. C’est pas un étouffe chrétien, non, c’est que NOUS on connait autrement, donc on pense que notre enfant n’aimera pas donc on anticipe pour qu’il mange.

Mais notre enfant ne connait pas autre chose, alors il aimera le nature.

Et les filles, il n’est jamais trop tard pour changer les choses, même à 10 ans, c’est de la discussion, de la patience, du boulot, mais c’est notre enfant, donc c’est l’enjeu le plus important de notre vie.

Quand je parlais de la viande, non ce n’est pas nécessaire à tous les repas, moi aussi, j’en ai eut midi et soir pendant des années, mais j’ai changé ça, oui j’aime toujours, oui j’aime en acheter et qu’on en mange, mais j’ai appris à manger et aimer d’autres choses. La viande c’est un produit noble, donc cher, donc même avec de bons salaires, manger de la viande tous les jours ça fait chier de dépenser autant.

Alors dépensons moins régulièrement, mais gardons la qualité.

Ce dicton : La Qualité à la quantité, ne vaut pas que pour le nombre de nos amis. Ce dicton vaut souvent pour tout !

Si on a pas les moyens d’acheter de la bonne viande, du bon fromage, n’en achetez pas tous les jours en mauvaise qualité, n’allez pas vers le moins cher, prenez moins souvent mais de meilleures qualités. Quel intérêt de donner pour donner quand ce qui nous pend au nez seront des problèmes de santé tels qu’ils soient, diabètes, cancers, ou simplement de la consommation qui remplit les poches de mauvaises personnes, où on va devoir suivre des rééquilibrages alimentaires à 25 ans car on ne sait pas manger correctement, qu’on se sent mal dans son corps car on aime que les mauvaises choses. 

Je sais que la majorité ne pense pas à ça,

pris dans le boulot, la routine, les habitudes, les moeurs, les devoirs, les pleurs, parfois seule, parfois en tension avec le conjoint, mais n’oubliez jamais que les choix d’aujourd’hui sont les conséquences de demain… Et quand on parle de conséquences sur nos bébés, qui même à 30 ans seront toujours nos bébés, et bien tout a un lien. Et on s’en voudra de ne pas avoir essayé de faire toujours mieux. Au moins d’être dans cette démarche, j’essaye, j’y pense…

Le fromage c’est pareil, privilégier des fromages comme le chèvre, le saint moret, le comté, le gruyère, des fromages neutres si vous ne voulez pas vous embarquer dans autre chose, mais s’il vous plait, kiri, babybel, arrêtons le massacre s’il vous plait. Et comme la viande, on a pas forcément besoin d’en avoir à chaque repas. NO STRESS s’il ne bouffe pas de fromage à un repas.

Si vous êtes en pic-nic, quoi prendre ?

Du pain frais et du fromage frais ! Basta ! Vous voulez mieux, un taboulé en barquette, des olives, du houmous avec des gressins à tremper, des bananes en dessert. Soyez créative, oui on passe plus de temps à chercher, sinon boulangerie, quiche aux fromages et c’est parti ! Sincèrement, même moi, j’ai ces réflexes de pic-nic sandwich jambon beurre, poulet crudité. Mais soit je les fais moi même, soit comme souvent, on passe en magasin, on prend plein de petits trucs à manger et on aura des restes pour la maison, ou pas d’ailleurs. 

Une abonnée m’a identifié sur un changement d’habitude en passant au Saint-Moret pour son bébé, sur la photo, une tranche de jambon blanc (rose), on a discuté, sur le sujet « jambom rose et pas gris », elle m’a dit, demain j’appelle toutes les boucheries pour savoir qui en propose, ça m’évitera de les faire toutes.

Je lui ai répondu : ne t’en fais pas, prends plutôt ce temps pour penser à des alternatives simple, car le jour où tu seras pressée, tu auras plein d’alternative, et tu sauras vers quoi te diriger sans te dire « aller une tranche rose ça ne va pas le tuer ». Il existe tellement de solutions, tellement de viandes, volailles, poissons, d’options végétales, que pourquoi chercher à tout prix du jambon ?

J’adore ça, j’en ai pas mangé depuis 3 ans, Lyanna n’en a jamais mangé.

Elle mange pour autant de tout, et va très bien. Le jambon blanc (rose) c’est qu’une solution de facilité, pas une solution d’apport en nutriments essentiels. 

Idem, sincèrement, j’en aimerais bien des fois, j’ai jamais trouvé, j’me prends plus le choux, si un jour j’en trouve, j’en achèterai, aujourd’hui, y’a qu’au Danemark qu’ils le font avec sa vraie couleur, sans nitrite, sans colorant abrasifs pour le corps. Bref, trouvez des alternatives, pour qu’elles viennent plus vite que vos moeurs. 

Je sais que dans cet article j’ai été parfois un peu sèche, enfin, en me lisant vous aurez cette impression, mais si vous saviez à quel point je ne vous juge pas, je suis juste sur le cul, me demandant mais pourquoi ? Par soucis de rapidité, croyez-moi, à part allez plus vite vers la maladie on ne sera pas gagnant. 

Je passe des heures à table à attendre Lyanna, non qu’elle n’aime pas, c’est qu’elle est lente. Elle veut parler, qu’on l’occupe. 

Je sais et je vis aussi ça, rien n’est facile, easy, et écrit avec un enfant, c’est au jour le jour, mais nous, on s’est engagé avec la vie pour lui donner toujours le meilleur.

Je remercie aujourd’hui les chercheurs, les pédopsychiatres, les réseaux sociaux, de nous emmener vers une bienveillance qu’on a pas tous eut la chance de connaître avec nos propres parents qui n’avaient pas d’infos, pas de livres, juste les croyances de leurs propres mères qui travaillaient beaucoup et faisaient comme elles pouvaient et imaginaient que c’était ça.

Aujourd’hui on a cette chance d’aller dans le mieux, la médecine avance sur tous les domaines, utilisons les recherches, les vraies, pas celles publiques pour engraisser la société, mais celles qui font peur, celles qu’on essayent de noyer car révélées au grand jour elles feraient perdre trop d’argent aux laboratoires, aux grandes marques, à l’économie. Aux chiottes l’économie si c’est au détriment du bien-être de nos enfants. 

Je m’excuse encore si je vous mets face à vos choix actuels, je sais vraiment que vous n’êtes pas de mauvaises mamans, non, vous aimez vos enfants, vous les aimez comme personne ne les aimera, mais vous n’êtes soit pas informées, soit dépassées par le quotidien, soit dans un cercle de moeurs ancrés et difficile à s’en débarrasser.

Mais, aidons-nous, partageons nos astuces, nos bonnes adresses de boucherie, de fromagerie, les bonnes recettes qui font manger tel aliment à nos enfants. Une maman qui tend vers le « parfait » c’est une maman qui aide les autres avec toute la bienveillance qu’elle peut apporter. Qui ne part par avec la science infuse, qui ose se remettre en question, et tend vers des réponses de nouvelles personnes ne pensant pas à la base comme elle, afin d’y… réfléchir, et peut-être garder sa pensée première, mais au moins d’avoir ouvert son esprit à un « autre chose », un « inconnu ».

Essayons ensemble, vous êtes nombreuses à m’avoir aidé quand Lyanna était toute petite et mangeait en 1H15. Je ne vous avais pas demandé de l’aide, mais vous me l’avez apporté par des astuces, et sans vous connaître, je les ai appliqué et elles ont souvent été un succès (astuces d’associations d’aliments, d’occupation pendant le repas, toujours bienveillantes).

Bref, aidons-nous car c’est un rôle important et on a pas suivi de formation pour le tenir à merveille. Les livres nous aident, et celles qui n’ont pas le temps, aidez-vous de celles qui le prennent pour vous donner des réponses. 

La société, c’est ensemble qu’on la construit, construisons une santé, un environnement plus sain pour nos enfants.

Merci d’avoir lu mes pensées jusqu’ici sans pour autant les partager. Vous êtes de belles personnes, n’en doutez jamais.

Bisous,

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